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N° I

Trente-septième année

5 janvier 1902

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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR
28, RUE BONAPARTE, VI

Adresser les communications concernant la rédaction à M. CHUQUET (Au Bureau de la Revue: Rue Bonaparte, 28.)

MM. les Éditeurs de l'étranger sont priés d'envoyer directement et franco par la poste (et non par commissionnaire), les livres dont ils désirent un compte rendu.

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR, 28, RUE BONAPARTE, VI.

LA BOHEME

LA

DEPUIS

MONTAGNE BLANCHE

PAR ERNEST DENIS
Professeur adjoint à la Sorbonne

2 forts volumes in-8. . .

-

20 fr. >>>

Tome premier. I. LE TRIOMPHE DE L'EGLISE La persécution. La Constitution de 1627. Un projet de royaume tchèque. La fin de la guerre de Trente Ans. II. L'ABSOLUTISME CATHOLIQUE Le triomphe de la Compagnie de Jésus. - Etat politique et social de la Bohême sous Léopold Iг. La vie intellectuelle. Les progrès de l'allemand. Les derniers Habsbourgs. III. LE DESPOTISME ÉCLAIRÉ: Les guerres de Silésie. - Centralisme et bureaucratie. - Joseph II. L'Église et l'État. La germanisation. Léopold II.

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Tome second. I. LE RÉVEIL: Les précurseurs.

Romantisme.

- Le régime de Metternich et le

La fondation du parti national. II. RÉVOLUTION ET RÉACTION: La Révolution à Prague. Le coup d'État de Kromierzitse. - La réaction et le III. VERS LE FÉDÉRALISME: Les origines du dualisme. - La Victoire des Magyars et des Allemands. Les Centralistes en échec. Les derniers conflits.

centralisme.

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Correspondance historique et archéologique, novembre 1902: LAVOINE, Notes historiques sur les premiers imprimeurs de l'Artois (suite). - Comte Ch. de BEAUMONT, Le congrès archéologique de Troyes et de Provins. -MAZAROLLE, Acte de société passé entre Jean de Senlis et François Rochelance, boulangers parisiens, pour la fourniture du pain à l'armée du prince de Condé. Question : La famille de Flesselles; Un buste en cire de Cartouche. Ouvrages nouveaux et périodiques.

Bulletin Hispanique, 4me livraison: M.-R. de BERLANGA, Estudios numismáticos: Una moneda mal leída de la Hispania romana.-R. MENÉNDEZ PIDAL, Sobre la bibliografía de San Pedro Pascual. - M. SERRANO Y SANZ, Comedia del Pobre honrrado de D Guillem de Castro (suite et fin). H. LEONARDON, Relation du voyage fait en 1679 au-devant et à la suite de la reine Marie-Louise d'Orléans, femme de Charles II (suite et fin). Variétés « Simón » et « Birlocho » (A. M.-F.). Publications de M. Archer M. Huntington (A. M.-F.).- Agrégation: Notes bibliographiques sur les auteurs du programme de l'agrégation d'espagnol (concours de 1903) (E. Mérimée et A. Morel-Fatio). - Sur le texte des poésies de Góngora (E. Mérimée). - Bibliographie : E. KRAPF, El libro de Patronio ó el Conde Lucanor (A. M.-F.). Carolina Michaëlis de VASCONCELLOS, A infanta Maria de Portugal (A.-M. F.). D. K. PÉTROF, Etudes sur Lope de Vega (A.-M. F.). Catálogo de la Biblioteca municipal de Madrid (A.-M. F). - C. Fernández DURO, Armada española (P. Boissonnade). -B. HAENDCKE, Studien zur Geschichte der spanischen Plastik (J.-M. V.). Mme CARETTE, La comtesse d'Aulnoy (H. L.). — Augusto CONTE, Recuerdos de diplomático (H. Léonardon).

son.

Academy and Literature, no 1598: Lily, Works, p. BOND. Matthew Arnold's Notebooks, p. WODEHOUSE. A. DOBSON, Samuel Richard- Journal of Edward Ellerker Williams, p. GArnett. WORTH, Reason and revelation. nev and Smoke. Othello,

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ILLINGTurge

Poets, made, not born. Dostoievsky and Le crime et le châtiment.

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Athenaeum, no 3421 Edward Bowen. - Sidney LEE, Queen Victoria. MACNEILL, In poursuit of the Mad Mullah. Poe, Complete works; Walt Whitman, Complete works. King Horn, p. Hall, Floris and Blanscheflur, p. MACKNIGHT; LEMPP, Frère Elie de Cortone.

Prof. Withers Kestell's Through shot and flame. The Gowrie Mystery. Berachyah the fabulist (Bellell). - Bristish branch of the International Society of Franciscan studies. — AUSTIN, Among swamps and giants in Equatorial Africa. - History of art in recent periodicals.

Deutsche Litteraturzeitung, no 51-52: HARNACK, Die Mission und Ausbreitung des Christenthums in den ersten drei Jahrhunderten (admirable).

REICHENBERGER, Wolfgang von Salm, Bischof von Passau (15401555). Monatschrift für höhere Schulen. Hgb. von Köpke und Matthias. I.-BÖHMEL, Idealismus und Realismus in der Pädagogik.-Geschichte von Sul und Schumul. Hgb. u. Seybold; Uebs. von C.F. Seybold. Chattopâdyâya, The Mricchakatika, or the Toy Cart of King Sûdraka. Ed. SCHWARTZ, Charakterköpfe aus der antiken Litteratur (très instructif). - VENDRYES, Recherches sur l'histoire et les effets de l'intensité initiale en latin (très soigné et fait avec goût). - GERCKE,

REVUE CRITIQUE

D'HISTOIRE ET
ET DE LITTÉRATURE

N° 1

5 janvier

1903

Monuments égyptiens des collections du sud de l'Allemagne, p. SPIEGELBERG et CAULFEILB, Le temple des rois à Abydos.

PORTNER.

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BLASS, Le rythme de la prose antique. la persécution de Dioclétien.

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WILCKEN, Archives, DEISSMANN, Un document de

W. MEYER, Fortunat.

ENLART, Manuel d'archéologie française, I. — DE LA ROSA, VIGNAUD, RUGE, Colomb. Photakos, MEILLET, Esquisse d'une grammaire comparée SCHMOLLER, Politique sociale et économie politique.

Souvenirs, p. ANDROPOULOS. de l'arménien classique. Académie des inscriptions.

Ægyptische Grabsteine und Denksteine aus süddeutschen Sammlungen. - I. Karlsruhe, Mülhausen, Strassburg, Stuttgart, herausgegeben von W. SPIEGELBERG und B. PÖRTNER, Strasbourg, Schlesier et Schweikhardt, 1902, in-4°, 44 P., et 20 planches en photolithographic.

J'avais essayé autrefois de publier dans le Recueil de Travaux les monuments égyptiens de nos collections provinciales: cette tentative. n'a point réussi, faute de collaborateurs. Un groupe de savants allemands la reprend pour les collections de l'Allemagne du Sud, et j'espère qu'elle aura meilleur résultat que la mienne. Le premier volume comprend les monuments égyptiens épars dans les quatre musées de Karlsruhe, de Stuttgart, de Strasbourg et de Mulhouse en Alsace. Il est l'œuvre commune de Spiegelberg et d'un de ses élèves, et il nous donne bon espoir pour le succès de l'entreprise.

Il y a là en tout trente-huit stèles reproduites en fac simile sur vingt planches et accompagnées chacune d'une notice sommaire. Il n'y a là aucun monument d'un intérêt extraordinaire, mais la plupart des inscriptions appartiennent à la catégorie des stèles funéraires : j'ajouterai que, d'après la tournure des formules et la nature des titres, elles doivent provenir en très grande partie des nécropoles d'Abydos. Ce qu'il convient d'y chercher, c'est donc, avant tout, un ensemble de variantes rares à des pièces connues, ou des renseignements qui complètent ce que nous connaissons déjà sur la population de la ville, sa hiérarchie, ses métiers, ses occupations. MM. Spiegelberg et Pörtner ont pris soin de relever les variantes des formules, et ils les ont traduites, parfois avec une timidité qui s'atténuera, lorsqu'ayant travaillé une dizaine d'années encore, ils auront acquis cet instinct du déchiffrement qui ne vient qu'à ceux qui ont manié les textes longtemps et par milliers. C'est ainsi que, rencontrant dans l'adresse aux vivants

Nouvelle série LV.

I

REVUE CRITIQUE

qui passent devant la stèle, un développement inusité an pirou asou ma-karsit-tounou, an kasnou ma-ra-ni-zodouf-sitou, ils en rendent la meilleure partie par une série de points : « Nicht soll also....... in euerem Sarge (?) Nicht soll Unheil in dem Munde... » L'obstacle qui les a arrêtés, c'est la forme zodouf-sitou à une place où il leur semble qu'il devrait y avoir zoditfi-sitou. Mais j'ai peur que la syntaxe inflexible que l'école de Berlin a voulu tirer des textes ait été peu observée par les anciens Égyptiens, et, d'une manière générale, il y avait plus de flottement dans la façon de parler du peuple que cette école n'est disposé à l'admettre: zodouf-sitou et les formes du même genre peuvent entrer en variante avec zoditfi-sitou et les formes du même genre, sans que j'aie réussi à constater jusqu'à présent s'il s'agit d'une faute passée dans le langage courant ou d'une nuance légitime de syntaxe. Le morceau en discussion demandait aux vivants s'ils voulaient jouir de toutes sortes de prospérités sur terre, de répéter devant la stèle la prière qui vaut du pain, des liqueurs, de la viande, de la volaille par milliers au double du mort, puis, il poussait la prévoyance plus loin qu'à l'ordinaire et poursuivant ces vivants jusqu'à leur mort, il ajoutait : « Il n'y aura point à sortir, certes, de vos cercueils, il n'y aura point de manque dans la bouche de qui dira <«< cette formule, mais celui qui aura fait ce que je dis (c'est-à-dire qui <«< aura répété la formule), je lui serai un charme pour sa santé, un « protecteur pour ses enfants. » Un peu plus loin, dans la stèle n° 10, la même formule se termine par une phrase dont M. Spiegelberg a réuni quelques exemples: nifou-ni-ro khou-ni-sáhou, an nou ma ouargit khri-si. La traduction littérale en demeurerait aussi incompréhensible que le texte au lecteur ordinaire; j'en donnerai donc une paraphrase. La formule, après avoir souhaité comme d'habitude que les vivants récitent en faveur du mort la prière qui doit lui assurer de quoi subsister dans sa tombe, justifie cette requête en disant : « le << souffle de la bouche, utile au mort momifié, ceux qui sont dans l'immobilité [éternelle] ne l'ont plus », et, par conséquent, ils ne peuvent se réciter à eux-mêmes l'incantation qui les approvisionnerait c'est ce qui les oblige à réclamer ce service de tous ceux que le hasard amènera devant leur stèle.

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Plusieurs Index très copieux : 1o des noms de dieux, 2o des noms géographiques, 3o des noms de particuliers, 4o des titres et noms de métiers accompagnent le texte descriptif. Les planches sont très nettes et très lisibles; les notices, pour être sommaires, n'en renferment pas moins toutes les menues indications nécessaires à l'interprétation des monuments, le livre est de ceux qui conserveront toujours une valeur réelle pour nos études.

G. MASPERO.

A. St. G. Caulfeild, the Temple of the Kings at Abydos (Sety I), with drawings by H. L. CHRISTIE, and a chapter by W. M. Flinders PETRIE, F. R. S. (Egyptian Research Account, 8th year, 1902). Londres, Quaritch, 1902, in-4°, iv-23 p.

et 26 pl.

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Le temple de Séti Ier à Abydos a été déblayé, puis publié en grande partie par Mariette. En ce qui concerne les inscriptions, M. Caulfeild n'a guères pu que fort peu ajouter à ce qu'avait fait son prédécesseur : l'intérêt de son mémoire est tout entier dans les découvertes qu'il a faites autour du temple et qui nous permettent d'en mieux comprendre la destination.

Il a, en effet, mis au jour les restes du mur en briques qui enveloppait le téménos, et dans ce mur, à l'Ouest, les ruines d'un grand pylone en briques qui ouvrait sur le désert. M. Petrie a montré ensuite. que l'ensemble des constructions est en rapport direct avec la nécropole d'Omm el-Gaâb, et il en a conclu que « loin d'être simplement un tem« ple de Séti, comme beaucoup d'autres édifices qu'on voit en Égypte, << c'est là le Temple des Rois, destiné aux rois des premières dynasties, et << strictement analogue aux chapelles funéraires qu'on trouve tou<< jours attachées aux tombeaux des rois Égyptiens... Lorsque Séti Ier «< commença à adorer les vieux rois comme ses ancêtres (afin de jeter « quelque prestige sur la dynastie nouvelle), et qu'il fit explorer le « groupe des tombes royales d'Abydos, il lui parut tout naturel de fon<< der une large chapelle ou un temple où ils devaient désormais rece<< voir un culte en commun, à l'imitation des temples que l'on cons« truisait en l'honneur de chacun des rois de son temps. En consé«quence, ce temple fut placé à la lisière du désert, en avant des tombes << royales; on en relia la partie postérieure aux tombes par une voie où passeraient les processions; des monceaux énormes de vases d'of<< frandes s'accumulèrent sur la partie du désert à laquelle la voie << aboutissait; et le temple fut orienté de telle sorte que son axe fût en << rapport avec un pic rocheux voisin des tombes royales et qui se & recouvrit d'une couche épaisse d'offrandes. La destination du temple «< est donc désormais hors de question. La même intention se montre << d'ailleurs dans le temple lui-même. La grande liste des rois qu'on y « voit, sur le chemin qui mène aux tombes royales, indique l'usage auquel le temple servait, et dans les chambres des barques, il est « évident que les barques et les processions dans lesquelles elles figu<<< raient étaient en l'honneur des ancêtres de Ramsès» (p. 13-14). M. Petrie explique la forme inusitée du plan adopté par Séti en supposant qu'à l'origine, les chambres qui se trouvent maintenant au Sud des chapelles et de la salle hypostyle, devaient être construites à l'Ouest le plan aurait été modifié en cours d'exécution et toute la partie qui était destinée d'abord à former le derrière de l'édifice aurait été reportée sur la gauche des portions déjà bâties.

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