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Revue historique, janvier-février 1903 Louis MADELIN, Pie VI et la première coalition. HERZOG, La collection des manuscrits de Zurlauben à la bibliothèque cantonale d'Aarau. Ch. E. ELSNER, Fragments de Mémoires relatifs à l'histoire de la Révolution française, publiés par Alf. STERN; suite.-A. MATHIEZ, Le Bureau politique du Directoire; notes et documents. Correspondance: L'Europe et la question d'Autriche. Lettre de M. CHÉRADAME. - Bulletin historique : France. Antiquités nationales, par C. JULLIAN; Epoque contemporaine, par Rod. REUSS et G. MONOD; Belgique, 1899-1901, suite, par Eug. HUBERT; Pays-Bas, 1895-1902, par Th. BUSSEMAKER. Comptes rendus critiques: MONTANARI, Annibale; STREHL, Alte Geschichte; MARANCA, I tribuno della plebe; MAU, Pompeji; BARtal, Glossarium latinitatis Ungariae; EUBEL, Der Mendicanten-Orden; SORBELLI, Fr. Sforza a Genova; FREDERICQ, Corpus Inquis. neerl. IV; Geschiedenis der Inquisitie in de Nederlanden, II.

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Revue musicale, n° 12, décembre 1902: La Rédaction, A nos lecteurs, offrandes musicales. - A. DE LONGEPIERRE, Noël. S., Le théâtre lyrique populaire. L. LALOY, l'Etranger (M. Vincent d'Indy). — L. SCHNEIDER, La Carmélite (M. Raynaldo Hahn). VILLANIS, Une chanson française à trois voix. - P. AUBRY, Les proses. H. PARRY, La musique française au xvIIe siècle (lectures musicales). — J. COMBARIEU, Esthétique musicale, les idées de Darwin. - DAMON, Exercices d'analyse.-C. Q. Correspondance de Lille. — Informations. - Les concerts. Notes bibliographiques. Publications nouvelles. Périodiques. Texte musical: Une chanson française à trois voix.

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Academy and Literature, n° 1599: KRAPOTKIN, Mutual aid. — MATHIESON, Politics and religion. CONWAY, Early Tuscan art. Agnes TOBIN, Love's crucifix, nine sonnets and a canzone, from Petrarch. OLIPHANT, Rome and Reform. Alathea WIEL, The story of Verona. SAHNON, The story of the Empire. -The tragedy of the Celt. The home of the Aryans (Legge).

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Athenaeum, no 3922 CHESTERTON, Twelve types. Franz BRENTANO, The origin of the Knowledge of right and wrong. - Scott's Minstrelsy of the Scottish Border, p. HENDERSON. - PASTON, Sidelights on the Georgian period. LOUNSBURY, Shakespeare and Voltaire. School-books. Education in the United States. Political economy. The Gowrie Mystery.- Cosmo III de Medicis, afterwards Grand Duke of Toscany, in England (E.-J.-L. Scott). The Heroica of Philostrastus, If (C. H. Bromby). DAVIES, Frans Hals. Lord Ronald ROWER, Sir Joshua Reynolds. - POUGIN, La Comédie Française et la Révolution; BERNARDIN, La Comédie Italienne en France et le théâtre de la Foire.

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Deutsche Litteraturzeitung, no 1: REPORT of the Librarian of Congress for the fiscal year ending June 30, 1901. LIBRARY OF CONGRESS. Division of Bibliography. Comp. of A. P. C. Griffin. LIBRARY OF CONGRESS. Classification. Class 2.-H. SMALL, Handbook of the new Library of Congress. LEONHARD, Samuel Selfisch. - Karl Müller, Kirchengeschichte. 2. Bd., 2 Heft. SCHNEDERMANN, Der geschichtliche Christus und die christliche Glaubenslehre. STUMPF, Leib und Seele. Der Entwicklungsgedanke in der gegenwärtigen Philosophie. SEIDENBERGER, Grundlinien idealer Weltanchauung aus Otto Willmanns Geschichte des Idealismus und seiner Didaktik zusam

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

N° 2

12 janvier

1903

HARDER, Dictionnaire arabe-allemand. Ed. MEYER, Histoire de l'antiquité, V. - Mélanges de l'École anglaise de Rome, I.

GRAHAM, L'Afrique romaine.

FOURNERET, Les biens d'église après les édits de proscription.

oracles sybillins.

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GEFFEKEN, Les LOUNSBURY, Les

W. THOMAS, Le poète Edward Young.
critiques de Shakspeare. DоBSCHÜTZ, Les communautés chrétiennes.
KENBERGER, La chaîne de Nicétas. Loors, Histoire des confessions.
Clément d'Alexandrie.

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Ad. JACOBY, Le baptême de Jésus.

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GODARD, Baluze.

Table des mélanges archéologiques-épigraphiques. BOCKEINHEMER et HEIDEN-
HEIMER, Gutenberg. BERNOUILLI, Bâle au xv siècle.
CAMPAGNE, Saint-Pierre de Nogaret. DES MAREZ, Notice sur l'histoire des prix.
·GYALUI, Les bibliothèques de Hongrie. — FLEINER, Le droit ecclésiastique au
XIX siècle. Concours Hoeufft.

E. HARDER, Deutsch-Arabisches Woerterbuch, Heidelberg, G. Winter, 1903, VIII-804 pp. in-8. Prix 18 marks.

Tandis que les dictionnaires français-arabes sont relativement abondants, l'Allemagne était, sous ce rapport, réduite à la portion congrue. Elle n'avait jusqu'ici pour répondre à ce besoin équivalent, qu'un seul dictionnaire allemand-arabe, celui de Wahrmund, lequel laisse passablement à désirer tant pour la qualité que pour la quantité. M. Harder s'est proposé de combler cette lacune, et il nous présente un nouveau « Deutsch-Arabisches Woerterbuch », qui est à peu près le triple de celui de Wahrmund. Il s'adresse aussi bien aux Allemands qui veulent étudier l'arabe, qu'aux Arabes qui veulent étudier l'allemand - ce dernier cas chaque jour plus fréquent, l'allemand étant depuis des années je puis en témoigner, par expérience personnelle — en train de gagner le terrain que le français continue à perdre avec sérénité dans le Levant.

L'auteur s'est systématiquement tenu à l'arabe moderne moyen, abstraction faite de toutes variétés dialectales ou vulgaires; ce qui a des avantages au point de vue pratique, mais diminue singulièrement, pour nous autres philologues, la valeur scientifique de son œuvre. Il a fait de larges emprunts à la lexicographie franco-arabe et pris son bien là où il le trouvait, chez Bocthor, Gasselin, Belot. Il ne semble pas avoir utilisé d'autres dictionnaires du même genre, moins connus, mais pourtant encore bons à consulter, tels que ceux de Marcel et de Berggren. Ce dernier, surtout, lui aurait fourni bon nombre de

Nouvelle série LV.

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vocables précis concernant la faune et la flore, vocables pour lesquels M. H. avoue lui-même son embarras.

Il a eu recours fréquemment à l'expérience de M. Martin Hartmann, l'un de ses compatriotes qui connaissent le mieux l'arabe moderne, ainsi qu'en témoignent d'excellents travaux auxquels je suis heureux de rendre hommage en passant. Une autre source précieuse d'information a été pour lui la consultation permanente des quatre répétiteurs indigènes pour la langue arabe, attachés au Séminaire des Langues Orientales de Berlin - je dis bien quatre répétiteurs pour l'arabe seul! Notre école des Langues orientales est loin de compte avec son unique répétiteur pour le dialecte algérien... On comprend autrement les choses sur les bords de la Sprée, et quand on veut atteindre un but, on sait y faire l'effort nécessaire. L'enjeu en vaut bien la peine, puisqu'il ne s'agit de rien moins que de la suprématie dans une partie du bassin de la Méditerranée et de ses annexes mésogéennes. Le nouveau volume de M. H., parfaitement adapté aux besoins pratiques qu'il a en vue, fait par un arabisant diligent et consciencieux, est un atout de plus dans les mains de ceux qui président aux destinées de son pays et en orientent la politique vers la conquête du Levant, conquête intellectuelle et commerciale, en attendant mieux.

CLERMONT-GANNEAU.

Ed. Meyer, Geschichte des Alterthums, fünfter Band (Der Ausgang der griechischen Geschichte), Stuttgart und Berlin, 1902.

L'histoire de l'antiquité de M. Edouard Meyer, dont les précédents volumes ont été signalés ici à mesure qu'ils paraissaient, poursuit son développement avec une remarquable régularité. Le tome V, qui vient d'être donné au public, comprend ce que l'auteur appelle « le dénouement de l'histoire grecque », c'est-à-dire la période qui va de la fin de la guerre du Péloponnèse à l'entrée en scène de Philippe. Le soustitre indique nettement la pensée de l'historien: c'est dans cette période que s'achèvent les destinées de la Grèce, en ce sens qu'après la bataille de Mantinée, tout espoir de groupement national étant perdu, les cités. grecques, vouées désormais à un isolement irrémédiable, ne sont plus guère qu'une proie offerte au conquérant suscité par la force même des choses.

Il est inutile de caractériser de nouveau la manière de l'historien. On retrouve dans ce volume l'érudition étendue et solide, l'intelligence politique et militaire, la philosophie personnelle et ausi l'art de condenser et de grouper, qui faisaient le mérite des parties précédentes. Il nous suffira de marquer en quelques mots ce qui est propre à la période étudiée.

Chacun sait qu'il y en a peu, dans l'ensemble de l'histoire grecque, de plus confuse. Cette confusion tient un peu sans doute à ce qu'elle ne nous a pas été exposée par un Thucydide. Il faut débrouiller les événements et en déterminer le caractère d'après les témoignages incomplets, superficiels, tels que ceux de Xénophon, d'Isocrate et des historiens utilisés par Corn. Nepos et Plutarque. D'ailleurs les faits eux-mêmes se prêtent mal à une ordonnance satisfaisante, et on peut dire que, s'ils sont obscurs et confus dans les meilleurs récits, c'est qu'ils l'ont été d'abord dans la réalité. Il n'y a plus alors en Grèce de cité vraiment prédominante, et les hommes d'État de ce temps font trop souvent de la politique au jour le jour, sans vues d'ensemble et sans esprit de suite.

M. Edouard Meyer, malgré son talent de synthèse, n'a pu remédier entièrement à cet inconvénient. Son exposé est plus morcelé, moins facile à embrasser d'un coup d'oeil qu'il ne l'était pour les périodes précédentes. Dans une série de huit chapitres, il nous transporte tantôt à Sparte, tantôt en Sicile, en Italie, puis en Perse, puis à Athènes, à Thèbes, en Arcadie. Au milieu de ce va et vient, on regrette quelquefois qu'une direction générale ne se fasse pas assez sentir.

Pourtant, si l'on va au fond des choses, il y a bien une idée maîtresse qui se laisse au moins entrevoir à travers tous ces chapitres un peu trop dispersés. L'auteur pense manifestement que la Grèce était alors entraînée vers la constitution d'une monarchie militaire, seule capable désormais de lui donner la paix intérieure avec l'unité. De là vient l'intérêt qu'il prend aux tentatives de Lysandre, de Denys l'Ancien, de Jason de Phères. Il est naturel, peut-être, que ce point de vue s'impose, d'une manière plus ou moins consciente, à un écrivain allemand, qui a vu sa propre nation, longtemps morcelée, se constituer en cette forme et se créer ainsi une puissance toute nouvelle. Mais sans entrer ici dans une longue discussion, il suffit de rappeler, en ce qui concerne la Grèce ancienne, que les événements semblent avoir suffisamment démontré que son avenir n'était pas là. Cette monarchie militaire s'est imposée à elle par la victoire de la Macédoine, et il n'en est résulté pour les républiques grecques qu'un surcroît de divisions et une décadence irrémédiable. En réalité, on pourrait établir, je crois, que, même après la guerre du Péloponnèse, l'unité grecque n'avait chance de se constituer utilement qu'autour d'Athènes et sous son hégémonie. Et, malgré l'affaiblissement de la république athénienne, cette formation nationale n'eût pas été impossible si Athènes avait eu vraiment une politique, c'est-à-dire si elle eût été capable de résolutions prudentes, mais fermes et suivies, appropriées aux circonstances, mais tendant toujours à une même fin. Ce qui l'a rendue impuissante, c'est sa déplorable constitution, en d'autres termes, la tyrannie d'un peuple tout puissant et irresponsable, qui ne pouvait avoir ni généraux, ni hommes d'État, puisqu'il semblait s'appliquer à paralyser leurs

meilleures qualités en les assujettissant à ses caprices, sous peine d'exil ou de mort. M. Meyer a donc tort, à mon avis, de penser que les, questions constitutionnelles étaient alors de médiocre importance (p. 368). C'est, au contraire, d'une sage réforme de la constitution athénienne qu'a dépendu en ce temps l'avenir de la Grèce.

Mais ce sont là des réserves plutôt que des critiques. En recommandant ce volume, où s'achève, dans l'ample exposé de l'historien, la partie qui concerne la Grèce autonome, il n'est que juste de rendre hommage au mérite de l'œuvre qui fait honneur à la science contemporaine.

Maurice CROISET.

Papers of the British school at Rome, vol. I, Londres, 1902, in-8o, 281 pages.

On sait que, à l'exemple de la France, de l'Allemagne et de l'Amérique, l'Angleterre a fondé récemment à Rome une école archéologique. Le présent volume est le premier qu'elle ait encore donné; il inaugure la série des mélanges qu'elle se propose de publier chaque

année.

Deux mémoires le composent. C'est d'abord une étude du Directeur de l'École, M. Rushforth, sur l'église de Santa Maria Antiqua, récemment retrouvée dans les fouilles du forum. « Cette découverte, dit l'auteur, nous a révélé le système suivant lequel une église était habituellement décorée au viIIe siècle », par elle on connaît mieux «< les tendances religieuses des Romains de cette époque, leurs goûts artistiques, le genre de peintures auquel ils se plaisaient, leur aspect extérieur, leur mode de sépulture ». Le mémoire de M. R., très développé, très documenté, est fort intéressant; mais je suis trop étranger aux choses de cette époque pour me permettre d'y insister. Le second travail est l'œuvre de M. T. Ashby, ancien élève de l'École; il a pour titre Topographie classique de la campagne romaine (I). Dans cette première partie l'auteur a étudié trois routes seulement, parmi celles qui traversent la région située à l'Est de Rome, la voie Collatine, la voie Prénestine et la voie Labicane. C'est pour un membre d'une école de Rome, un sujet d'études fort heureusement choisi. Car ces trois routes ont ceci de particulier qu'elles appartiennent au réseau ancien des routes de communication de Rome avec les villes du Latium et qu'elles ont, de bonne heure, été délaissées comme grandes voies, réduites au rôle de chemins d'intérêt local. La première allait, on le sait, dans la direction de Tibur et tombait avant d'y arriver dans la voie Tiburtine; la seconde menait primitivement à Gabies, puis fut prolongée jusqu'à Préneste, sans avoir jamais une grosse importance; elle était pourtant assez fréquentée, à en juger par les villas qui la bordent; la troisième, enfin, qui

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