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Nouvelle Revue rétrospective, no 105, 10 mars 1903: Les Cartouchiens rue Quincampoix, au temps du système de Law (communication de M. Funck-Brentano). Papiers d'émigrés. I. Gustave IV et le comte d'Antraigues, 1803 (commun. de M. L. Pingaud). - II. Entrevue d'un royaliste avec le général Moreau 1800 (communication de M. Ch. Leroux-Cesbron). Lettres d'un bourgeois nantais pendant les guerres de Vendée 1793-1795, fin (commun. de M. L. Bonnemère). Le combat d'Ollioules du 31 août 1793 commun. de M. J.-B. Marleix).

Le Bibliographe moderne, septembre-décembre 1902: ARNAULDET, Catalogue de la bibliothèque du château de Blois en 1518. ROSEROT, Catalogue des actes royaux conservés dans les archives de la Haute-Marne. STEIN, Le livre, les archives, les bibliothèques et la bibliographie à l'Exposition universelle de 1900. CASANOVA, Le nouveau règlement général des Archives d'état italiennes. - Chronique des archives, des bibliothèques, des livres, France et étranger.

Comptes rendus: G. WINTER, Die Gründung des K. K. Haus = Hof und Staatsarchivs, 1749-1762; SAIGE et LACAILLE, Trésor des chartes du comté de Rethel, I; FALK, Beitraege zur Reconstruction der alten Bibliotheca Fuldensis; ROUSSE et GIRAUD-MANON, Bibliothèque de la ville de Nantes, collection Dugast-Matifeux; ROQUETTE, Die Finanzlage der deutschen Bibliotheken; ANDREU, Catalogo de una coleccion de impresos referentes a Cataluna; CHARLETY, Bibliographie critique, de l'hist. de Lyon jusqu'à 1789; LUNDSTEDT, Sveriges periodiska literatur bibliografi, III; BOUCHOT, Un ancêtre de la gravure sur bois, étude sur un xylographe taillé en Bourgogne vers 1370; NIJHOFF, L'art typographique dans les Pays-Bas, 1500-1-540.

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Bulletin italien, tome III, 1903, no 1: H. HAUVETTE, Un chapitre de Boccace (De Casibus virorum illustrium, IX, 26) et sa fortune dans la Littérature française. É. PICOT, Les Italiens en France au XVIe siècle (5 article). - Mélanges et documents: MOREL-FATIO (A.), A propos du sonnet « Superbi colli ». AUVRAY (L.), Note sur une Lettre de Machiavel. Questions d'enseignement: Rapport sur le Concours de l'agrégation d'espagnol et d'italien en 1902 (A. MorelFatio). Bibliographie: A. d'ANCONA e O. BACCI, Manuale della Letteratura italiana, 2e édit. (Ch. Dejob). — Actus beati Francisci et sociorum ejus edidit P. SABATIER; Opuscules de critique historique, fasc. I-IV; Floretum S. Francisci Assisiensis . edidit P. SABATIER, (E. Landry). L. MARENCO, L'Oratoria sacra italiana nel medio evo (E. Landry); Bibliografia dantesca, direttore L. SUTTINA (E. Bouvy). -G. LISIO, L'Arte del periodo nelle opere volgari di Dante Alighieri e del secolo XIII (H. Hauvette). Strenna dantesca, anno II (E. Bouvy). -M. PORENA, Delle manifestazioni plastiche del sentimento nei personaggi della Divina Commedia (J. Marchioni). - Les grands artistes: Raphaël, par E. MüNTZ (A. Oriol). - M. BIANCALE, La Tragedia italiana nel Cinquecento (H. Hauvette). U. FRESCO, Le Commedie di P. Aretino (H. Hauvette). - L. DI FRANCIA, Franco Sacchetti novelliere (J. Teulier). E. RODOCANACHI, Les Infortunes d'une petite-fille d'Henri IV: Marguerite d'Orléans, grande-duchesse de Toscane (A. D.). A. BERTOLDI, Prose critiche di storia ed arte (M. Paoli). Matériaux pour servir à l'histoire d'une femme et d'une société. Le portefeuille de la comtesse d'Albany (1808-1824), lettres mises en ordre et publiées par L.-G. PÉLISSIER (P. Sirven). A. MAN

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G. SCHMID, L'archer Pandaros.

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PASELLA, Les

chants de table chez les Grecs. PichON, Le langage de la galanterie chez les Romains. BISHOP, L'Eucologe d'Aedeluald, COULON, Lettres du pape Jean XXII, 1-3. DEPREZ, Clément VI, 1. NYROP, Manuel phonétique du français parlé. MARUCCHI, Les basiliques et églises de Rome. Les cryptes vaticanes. CHAUVIN, Bibliographie arabe, VI.

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Dufresne,

AZAN, La ques

-

tion indigène en Algérie.- LA VILLE DE MIRMONT, Études sur l'ancienne poésie poésie latine. VIVONA, Juvencus. BAYARD, Le gérondif. HUPP, Les essais de Gutenberg. - THOMSEN, Orthia.- MEISSNER, Les lais de Marie de France. ALLEN, Études de poésie populaire. - Boileau, les héros de roman, p. CRANE. LAUNAY, Les pères de la démocratie. HOLZHAUSEN, Heine et Napoléon. Académie des Inscriptions.

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Platonis opera, recognovit brevique adnotatione critica instruxit J. Burnet, T. II, Tetralogias III-IV continens. Oxford, Clarendon, s. d. (1901 à la fin de la préface); non paginé (Script. class. bibl. Oxoniensis).

Platonis Res publica, recognovit brevique adnotatione critica instruxit J. BURNET. Oxford, Clarendon, s. d. (1902 à la fin de la préface); non paginé (Script. class. bibl. Oxoniensis).

Le tome II des œuvres de Platon publiées par M. Burnet contient les tétralogies III et IV; l'éditeur s'appuie sur les travaux de Schanz, sauf pour le Parménide et le Philèbe, que Schanz n'a pas publiés : pour l'un, l'édition de Waddell lui a servi de guide, et pour l'autre il a collationné le premier les leçons du Marcianus (T). Comme pour la première tétralogie, c'est en effet ce manuscrit et le Clarkeanus (B) qui doivent être considérés comme le fondement du texte. Il faudrait cependant savoir si ces deux sources appartiennent bien à une même recension. M. B. se sépare de Schanz, qui d'ailleurs n'attachait d'importance qu'au manuscrit B, le principal représentant de la première famille, en ce sens que, tout en admettant deux recensions différentes, il fait remonter l'ensemble des manuscrits à un seul archétype postérieur au vi• siècle, à l'exception du Vindobonensis 54 (W) et de ses congénères, qui représenteraient une tradition plus ancienne. Je regrette de ne pas avoir entre les mains le premier volume de M. B., dans lequel il expose les raisons de cette opinion; tout au moins l'examen des variantes de B et de T données dans

Nouvelle série LV.

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l'appareil critique ne semble pas s'opposer à cette hypothèse. Pour l'établissement du texte, M. B. se pose la question suivante : dans quelle mesure doit-on, pour le texte de Platon, utiliser les citations et les commentaires des anciens, Proclus, Olympiodore, Stobée, etc.? Leur témoignage peut en effet être d'un grand intérêt, car ils représentent la tradition antique, et sont par conséquent susceptibles d'avoir conservé la vraie leçon. M. B. semble n'y accorder qu'une importance assez restreinte, alléguant les interpolations qu'ont éprouvées, précisément d'après les écrits platoniciens, les manuscrits de ces auteurs. Ce qui est certain, c'est que nous pouvons croire, en général, avoir la bonne leçon lorsque l'un ou l'autre des manuscrits Bet T concorde avec ces citations, et M. B. a bien fait de ne pas les négliger dans les notes critiques.

La République forme le tome IV du Platon de M. Burnet. Le texte en est établi, naturellement, sur le Parisinus 1807 (A), auquel s'ajoutent deux autres sources, le Venetus 185 (D) et le Cæsenas (M); ces trois manuscrits représentent une même tradition, dérivant d'un même archetype. Une recension plus ancienne serait conservée dans le Vindobonensis 55 (F), dont les nombreuses fautes, d'une nature toute particulière, ne peuvent s'expliquer que par l'hypothèse d'un ancêtre écrit en onciales, et dont les variantes coïncident avec les témoignages anciens. On voit quelle en est l'importance, et combien les leçons de ce manuscrit, lorsqu'elles sont en concordance avec le texte de Stobée ou d'Eusèbe, méritent l'attention; elles sont soigneusement notées dans l'appareil critique. On approuvera M. B. de n'avoir cité en note qu'un nombre restreint de corrections proposées par des critiques modernes ; le texte de Platon a été en effet sollicité souvent d'une façon téméraire, et il était superflu d'enregistrer des conjectures qui méritent un juste oubli. Il est d'ailleurs lui-même extrêmement prudent en cette matière : j'ai relevé seulement, dans la République, une quinzaine de corrections qui lui soient personnelles ; elles sont plus nombreuses dans l'autre volume. On notera Philèbe 46 ο πυρίαις (ἀπορίαις); Conv. 18ο α ἀλλ ̓ ἅμα (αλλά Vulg., ἀλλ ̓ ἄρα W); Phædr., 235 d iñéoxnoαι (úñooyéσet), lieu déjà diversement corrigé; Alcib. II 139 α ἔχεις σὺ γνώμην (συγγνώμην Β, γνώμην Τ); Resp. 444 6 τῷ δ ̓ οὐ δουλεύειν (τῷ τοῦ, τοῦ δ ̓ αὖ codd.). '.

Mr.

1. Ces volumes ne sont pas paginés, comme tous ceux de la collection; la pagination, il est vrai, n'est pas indispensable pour les textes grecs; mais l'effet est désagréable au premier abord.

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G. SCHMID. De Pandaro venatore homerico et de capra ægagro. (Extrait du Journal du Ministère de l'Instr. publ. de Russie). St-Pétersbourg, C. Ricker; Leipzig, Fock, 1901; 36 p.

Les dissertations publiées par M. G. Schmid dans le Journal du Ministère de l'Instruction publique de Russie sont toujours intéressantes. Celle-ci touche, comme celles que nous avons déjà présentées aux lecteurs (Revue, 1898, II, p. 122), à une question d'histoire naturelle M. Schmid cherche à identifier la chèvre sauvage, a poc, tuée par l'archer Pandaros au chant IV de l'Iliade, 105 sv. Selon lui, l'animal dont il s'agit est l'égagre (Capra ægagrus, C. bezoartica), qui habite le versant méridional du Caucase, le Taurus et les autres montagnes élevées de l'Asie Mineure jusqu'en Perse, le pasang des Persans, qui produit le bézoard. La longueur de ses cornes, environ 1 m. 20 (èxxxidɛxáowpov Hom.), serait attestée par plusieurs chasseurs et naturalistes. Cette espèce se trouvait donc en Lycie, et Pandaros semble en effet, dans Homère, être considéré comme un compatriote de Sarpédon et de Glaucos. Mais ici, les commentateurs ne sont pas d'accord. Pandaros est fils de Lycaon, qui régnait à Zéléia, ville de la Troade sur les bords de l'Esépos; il ne pouvait donc être à la fois originaire de la Lycie et de la Troade, et pour résoudre cette aporie on imagina une Lycie troyenne et un peuple de Lyciens, compagnons de Pandaros, appelés aussi Tpues dans l'Iliade; Pandaros luimême traite ses soldats de Troyens. M. S. concilie tout en admettant que Pandaros, de Zéléia en Troade, avait passé en Lycie pour satisfaire ses goûts de chasseur, y avait poursuivi et tué des égagres, gibier difficile à atteindre et inconnu à la région troyenne, et était revenu dans son pays avec une réputation justifiée d'habile archer. Il n'aurait donc rien de commun avec les Lyciens, que son séjour dans leurs montagnes. M. S. discute ensuite plusieurs autres questions relatives à Pandaros, à son arc, à la longueur des cornes de l'animal tué; et ses conclusions sont très vraisemblables. Nous remarquerons cependant, à propos du personnage lui-même, que l'Opxíwv súxusic n'appartient pas à l'Iliade primitive, et que les termes du raisonnement de M. Schmid peuvent facilement être renversés: Pandaros, fameux archer, protégé par Apollon λuzoyevs, est un héros lycien effectivement (Auxiŋ0ev, év Auxíŋ E 105, 173), dont le rédacteur de l'épisode a changé la patrie pour la transporter en Troade; et la chasse à l'égagre serait alors précisément une preuve de son origine lycienne. De pareilles confusions ne sont pas très rares dans l'Iliade, et sont un indice, entre autres, des additions et des remaniements apportés au poème.

MY.

P. PASELLA. La poesia convivale dei Greci. Livourne, Belforte, 1901; 61 p.

Il ne faut pas juger un livre par son poids: trente pages substantielles valent souvent mieux qu'un gros volume. Mais ce n'est pas le cas pour les trente pages de M. Pasella sur les chants de table chez les Grecs (les trente autres comprennent les textes). Elles sont bien superficielles; non seulement l'auteur ne nous apporte rien de nouveau, mais encore il est peu au courant de la question. Il ne connaît pas l'ouvrage de Wilamowitz, Aristoteles und Athen, où il aurait pu lire avec fruit, dans le tome second, les pages relatives aux xóλız, die attische Skoliensammlung, pas plus que l'explication proposée par Hiller dans le Jahresbericht de Bursian (1883); et s'il cite Epigramm und Skolion, il semble ignorer que Reitzenstein y a démontré l'existence d'un recueil de xóλta, d'où sont tirés ceux de ces chants qui sont cités par Athénée au livre XV, et que connaissait probablement Aristote. Il ne parle pas davantage d'Aristote parmi les auteurs de oxóλia, et pourtant nous aurions aimé savoir son opinion sur le morceau que nous appelons Hymne à la Vertu, donné par Athénée comme un exólov. Il eût fallu ne pas se contenter de relever les explications des scoliastes et des compilateurs relatives aux chants de table, mais rechercher aussi dans la littérature les passages où il en est question c'était d'autant plus facile qu'ils ne sont pas nombreux -et étudier de près la scène des Guêpes d'Aristophane 1217 sv. Citer le scoliaste du Gorgias 451 e sans en donner le texte est insuffisant; il fallait au moins dire de quoi parle la scolie, et j'aurais voulu voir mentionnée dans les sources la scolie des Grenouilles 1302, où il est question des azóta de Mélitos. Il n'était pas enfin hors de propos d'examiner en quelques lignes si le azóλtov était différent du Tapolviov, comme on pourrait le croire d'après Pollux IV, 53, tandis que Proclus dit au contraire que c'était la même chose. Quant aux textes p. 35-61, ils sont simplement transcrits avec l'indication de leur source'. M. Pasella n'ayant pas voulu faire œuvre d'éditeur ni de critique, je n'ai pas à en faire l'appréciation; je remarque seulement que certaines attributions sont plus que douteuses, et qu'il manque les xóλta attribués aux sept sages par Lobon d'Argos.

Mr.

De sermone amatorio apud latinos elegiarum scriptores. Thesim proponebat Fac. Litt. in Univ. Par. René PICHON, Scholae normalis olim alumnus. Paris, Hachette, 1902, 1x-276 pp. in-8.

Cette thèse latine dépasse par ses dimensions et par l'intérêt qu'elle

1. Cette indication manque pour le n° 12, mis sous le nom de Callistrate (entre parenthèses, il est vrai). Ce n'est d'ailleurs qu'un distique érotique, comme on en trouve tant dans l'Anthologie, et qui n'a rien à faire avec les exóλia.

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