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pour réveiller toute la poésie des ancêtres, le son de leur voix, leur sentiment et leur pensée. Il y a pis encore que ce multiple désastre; il vient de disparaître une nature unique, un équilibre exquis des facultés les plus hautes, où l'on n'aurait pu dire ce qui était le plus noble, de l'esprit ou bien du cœur. Soudain s'est évanoui un charme que les années n'avaient pu vieillir, et qui serait demeuré printanier jusque dans l'hiver de l'âge. Déjà je ne sais plus, ou je ne veux plus savoir, combien les cheveux de mon cher maître avaient blanchi, mais je vois et je verrai toujours ce sourire, qui à soixante ans restait plein de la candeur première. La cruauté de la mort semble avoir saisi Paris dans sa fleur, comme le jeune naufragé, en qui, dit le poète grec, les flots mouvants ont effacé la beauté de la jeunesse. Dans l'ordre de la science, Gaston Paris était un génie. J'emploie exprès ce grand mot, qui ne se dit guère que des poètes, des capitaines et des géomètres, et ce n'est pas l'affliction d'aujourd'hui qui me le suggère. Il y a une vingtaine d'années, je me rappelle avoir discuté avec un autre très cher maître, aujourd'hui disparu, si le terme de génie était applicable aux qualités qui rendent supérieur un critique, un linguiste, un déchiffreur, un commentateur. Et comme la question ne pouvait se résoudre par la théorie, nous y répondions oui, Bergaigne et moi, en invoquant comme preuve l'exemple de Paris. C'est parce qu'il était un génie qu'il a fécondé d'autres études que les siennes. A ses leçons romanes, Beljame venait apprendre comment on doit publier Shakespeare; Psichari, par l'histoire du vieux français, s'orientait dans la phonétique byzantine. Dans le Saint Alexis de Paris, livre où il semblait ne remuer que de la poussière française, j'ai puisé des enseignements, les plus précieux que j'aie jamais rencontrés, sur l'art d'exploiter les manuscrits latins. Lui-même, d'ailleurs, savait tout et aurait pu tout enseigner. Mieux que personne, il sentait qu'il y a une science, et non pas des sciences. A vingt-cinq ans, il fut un des fondateurs de la Revue critique, qui renouvela chez nous, en bloc, toute l'atmosphère de toutes les études historiques et philologiques, sans distinction de spécialités et de filières. Le génie se manifestait chez lui par un signe qui m'a souvent frappé. Jamais je ne l'ai vu lire un livre le livre était déjà lu, compris, jugé, digéré, et ce qui s'y trouvait d'utile alimentait déjà et vivifiait la pensée du maître. Jamais je ne l'ai pris en flagrant délit de travail: l'œuvre était faite. Sa mémoire était aussi prodigieuse que certaines autres qui ne sont que des mémoires; la rapidité de son jugement était une divination. La vigueur et la netteté de la pensée étaient liées à la droiture du cœur. Nul Français n'a été plus passionné pour tout ce qui était l'âme de la France, plus amoureux non seulement de nos chefs-d'œuvre de tous les âges, mais des premiers balbutiements de la pensée nationale, et aussi des chansons qui vivent encore sur des lèvres françaises; sa critique, pourtant, habitait la région où les patries se confondent. Dans l'enseignement qu'il nous donnait, et par la parole et par la pratique, le vrai avait son double aspect, celui du savoir et celui de la morale. Lui-même a expliqué à quoi le goût du vrai doit servir; les hommes sont divisés, nous disait-il dans un banquet, par les vérités dont ils se croient possesseurs, mais la recherche de la vérité les unit. Il savait la solidarité nécessaire du mensonge avec l'outrage et l'injustice. On pouvait deviner, à l'entendre dans sa chaire, l'homme pour qui tout spectacle d'iniquité et de fraude serait une souffrance aiguë et personnelle. Il a été au Collège de France, à l'École des Hautes études, pendant bien des années, le même idéaliste qu'il était il y a huit jours, le 4 mars, veille de sa mort, dans une leçon enfantine, où ce tendre père enseignait à s'amuser de Don Quichotte, mais à ne pas se moquer de lui. Le plus beau des enseignements, c'est de laisser de soi un souvenir qui coûte des larmes, et qui

pourtant réconforte. C'est plein d'un tel souvenir que je dis adieu à mon maître bien-aimé. »>

- L'étude de M. H. ACHELIS sur les Virgines subintroductæ (Leipzig, Hinrichs, 1902; in-8, vi-75 pages) est d'un très grand intérêt, à raison de l'originalité, de l'érudition et de la sagacité critique avec lesquelles y est traité un point fort délicat de l'ancienne discipline ecclésiastique. L'auteur montre bien que ce qui, depuis le milieu du 1° siècle, a été considéré comme un abus, avait été d'abord un usage qui remonte aux tout premiers temps du christianisme et qui pourrait avoir même des antécédents non chrétiens. M. A. pense que le passage de Paul, I COR. VII, 36-38, ne concerne pas le père qui a une fille vierge et qui peut se demander s'il la mariera, mais le chrétien qui a été constitué gardien d'une vierge chrétienne, et qui rencontre des difficultés morales dans cette situation. Les raisons alléguées contre l'interprétation communément reçue ont quelque valeur; mais on peut dire aussi que celles qui appuient la conclusion de M. A. ne sont pas péremptoires. A. L.

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On ne lira pas sans profit la conférence de M. A. REVILLE Sur Vigilance de Calagurris (Paris, Leroux, 1902; in-8, 52 pages, avec un rapport sommaire sur les conférences de la Section des sciences religieuses, à l'École pratique des Hautes Etudes, pour l'année 1901-1902). Tableau très vivant et bien éclairé de la carrière et des idées d'un adversaire de l'ascétisme monastique, aux environs de l'an 400. - A. B.

Le travail de M. F. SCERBO sur l'Ancien Testament et la critique contemporaine (Il Vecchio Testamento e la critica odierna; Florence, 1902; in-8, Iv-115) a été publié d'abord dans les Studi religiosi,revue catholique où l'on s'efforce d'initier le clergé italien aux méthodes et aux résultats de la critique historique. M. S. se tient sur la défensive, et, dans un exposé un peu confus, redresse ou veut redresser certaines conclusions qui ont été formulées sur des points particuliers de critique littéraire, ou de critique purement textuelle, ou de métrique biblique. A. L.

C'est un thème cher aux théologiens protestants que la restauration du christianisme paulinien par Luther. M. P. FEINE, dans le discours qu'i la tenu, le 31 octobre 1902, comine doyen de la Faculté de théologie de Vienne, traite le sujet avec beaucoup de compétence, et, à ce qu'il semble, sans exagérer les points de contact entre la doctrine de l'Apôtre et celle du grand réformateur. — F. G. Les considérations critiques de M. O. RITSCHL sur les fondements de la moralité (Wissenschaftliche Ethik und moralische Gesetzgebung; Tübingen, Mohr, 1903; in-8, 43 pages) laissent une impression assez vague. L'auteur nie qu'il y ait une science de la morale, ce qui peut s'entendre, si l'on veut signifier que la moralité ne s'enseigne ni ne s'apprend à la façon d'une science, mais ce qui aboutirait à priver la morale de tout appui rationnel, si l'on veut dire que l'observation ne peut déduire du fait moral une philosophie de la moralité. La tendance de M. R. est à exagérer le caractère individuel de la morale, bien qu'il voie très bien que la moralité est un attribut de l'homme social. Il fait ressortir, en terminant, l'identité de l'idéal religieux et de l'idéal moral dans le christianisme. Mais l'idéal chrétien est-il quelque chose de si absolu qu'il suffise d'en prononcer le nom pour résoudre le problème moral ? — H. M.

La conférence de M. W. KAPP sur la rémission des péchés (Die Predigt der Sündenvergebung nach ihren religiös-sititchen Beziehungen; Tübingen, Mohr, 1903; in-8, 40 pages) est un chapitre assez bien conçu de théologie protestante et de psychologie religieuse, H. M.

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M. SHUCKBURGH, qui a déjà donné à la collection Pitt Press Series plusieurs livres d'Hérodote, vient d'y publier le premier livre de la Cyropédie de Xénophon (Xenophon Cyropædeia book I with introduction and notes founded of those of Holden, and a complete vocabulary. Cambridge, University Press, 1902; XX156 p.). L'édition est destinée plus spécialement aux commençants; le texte et celui de feu Holden, ainsi que les notes, qui ont été çà et là abrégées ou modifiées en vue de la clarté. Les élèves y trouveront de nombreux secours, trop nombreux peut-être, car certaines notes me semblent superflues, se bornant à répéter des traductions qui sont dans tous les dictionnaires. Des renvois fréquents à la Grammaire grecque de Goodwin, et aux Modes et Temps du même, sont bien faits pour être utiles, quoique je craigne qu'ils ne soient guère mis à profit: les élèves sont les mêmes partout, et s'ils lisent pas toujours une explication grammaticale donnée en note, ils ne prennent guère la peine de chercher dans les grammaires. Ils devront au moins lire l'introduction, qui est bien faite, apprécie justement la Cyropédie, en caractérise exactement la tendance, et a le mérite de ne pas être trop longue. Mr.

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Avec les tomes V et VI, qui contiennent le Glossaire, la Table des noms propres et une bibliographie, l'édition de Rabelais, en six volumes, à laquelle le regretté MARTY-LAVEAUX n'a cessé de travailler pendant trente ans (le premier volume a paru en 1868) se trouve achevée et complétée (Lemerre 1903). La mort l'a surpris avant qu'il fut arrivé au but: mais la publication a été continuée par Petit de Julleville, lui-même prématurément frappé, et terminée par M. Edmond Huguet. On a trouvé dans les papiers de Marty-Laveaux le glossaire entièrement fini jusqu'à la lettre P. Pour le reste, les matériaux étaient déjà réunis. Il est inutile d'insister sur l'utilité de ce glossaire. On sait que de tous les écrivains français Rabelais est celui qui a la langue la plus riche et la plus originale. Ce Lexique énumère les mots et renvoie aux passages caractéristiques où ils se trouvent; il ne donne pas de définitions ni d'étymologies, c'eut été un nouvel ouvrage ajouté au précédent. Mais en notant les différents emplois et en replaçant le mot dans son contexte, il fait tout le travail préparatoire nécessaire. Marty Laveaux a été l'un des premiers à comprendre que pour édifier un dictionnaire complet de la langue française, il fallait d'abord faire ce qu'il a fait lui-même, d'abord en 1858 pour Corneille, et postérieurement pour Rabelais. La persévérance, l'abnégation, l'amour de notre langue ont été les traits distinctifs de cette vie de savant. On ne pourra travailler utilement sur la littérature du seizième et dix-septième siècle sans se reporter à ses ouvrages. — B.

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Fernand HENRY, auteur d'une traduction en vers des Sonnets de Shakspeare, vient de faire œuvre de fin lettré en publiant une traduction en quatrains des Rubáiyát d'Omar Kheyyám d'après la version anglaise d'Ed. FITZ GERALD (Paris, Maisonneuve, 1903, in-16 carré de LXXVI-206 pp.). La sagesse du poète astronome persan pessimisme corrigé par un carpe diem souriant est heureusement formulée dans ces aphorismes poétiques d'une ornementation tout orientale. M. Henry, çà et là, s'écarte de la version de son intermédiaire anglais : et l'on ne peut dire que cheek traduit par mantille, ou credit par joie à venir, ou le dernier vers du n° xxvi, aient toute la saveur du texte de Fitz Gerald: il faut dire qu'une singulière difficulté résultait, pour le traducteur français, du type prosodique adopté par lui et de l'abandon du vers blanc. De bonnes notices et un ingénieux commentaire accompagnent les Rubaiyat et en facilitent l'accès au lecteur occidental. F. BALDENSPERGER.

Dans tout le fatras romantique de Fouqué l'oubli n'a guère épargné que son joli conte d'Undine. M. Wilhelm PFEIFFER lui a consacré une solide et agréable étude (Ueber Fouqués Undine. Heidelberg, Winter, 1903. In-8°, p. 169), qui nous renseigne sur la composition et les sources de l'œuvre. C'est le Liber de nymphis, etc. de Paracelse qui appela l'attention de Fouqué sur la légende du chevalier de Stauffenberg, mais qui surtout lui suggéra le motif psychologique dont le conte s'inspire. M. P. étudie en détail cette légende dans ses origines, sa rédaction ét ses imitations. Je ne sais pas si les folkloristes lui donneront raison sur l'évolution qu'il suppose à la légende signalée par Diodore de Sicile et aussi sur son identification de l'ondine avec une walkyrie. Après une juste caractéristique du conte de Fouqué vient un chapitre plus curieux sur l'opéra qu'il en tira à la demande et d'après un scenario de Hoffmann, qui mit l'œuvre en musique et a peut-être inspiré Lortzing. Dans l'appendice, M. P. a publié l'opéra d'après les manuscrits des deux poètes, publication un peu superflue pour Fouqué, mais qui peut servir à étude sur Hoffmann, sur la collaboration duquel l'auteur eût dù insister davantage (Lire, p. 42, Mm. de Montolieu, et non Montolier; Steinbrück, et non Steinrück). — L. R.

- La brochure de M. H. ROMUNDT, Kants philosophische Religionslehre, eine Frucht der gesamten Vernunftkritik (Gotha, Thienemann, 1902. In-8°, 96 p.) est l'exposé, raisonné et critique, des deux premiers chapitres de La Religion dans les limites de la raison pure. M. Romundt, qui a déjà écrit plusieurs ouvrages sur la philosophie kantienne, veut prouver ici que La Religion, loin de marquer, comme on le croit souvent, une nouvelle étape dans la voie critique tracée par Kant de 1781 à 1790, est déjà, tout entière, renfermée virtuellement dans les trois grands traités : Critique de la raison pure, Critique de la raison pratique, Critique du jugement. Dans une première partie, il détermine le caractère général du genre humain, aussi bien le caractère absolu, potentiel, nouménal que le caractère « phénoménal», réel, visible et en déduit l'obligation morale, qu'il développe dans la deuxième partie. Il termine en exposant la théorie du miracle formulée par Kant. Il n'a pas l'air de se rendre compte des efforts certainement souvent inconscients du philosophe de Koenigsberg pour concilier son système avec le christianisme offi ciel et des concessions de mots, sinon d'idées, qu'il a dû faire pour s'accommoder, au moins en apparence, aux doctrines religieuses de son milieu. Au reste, le style de M. R. n'est ni clair ni aisé; il défend ses vues d'un ton passablement pédant et a l'air d'attacher une immense importance aux petites divergences qui le séparent d'autres Kant ens. Un grain d'aimable scepticisme ne nuirait pas à la sincérité de ses opinions et ne diminuerait pas la profondeur de ses jugements. - Th. SCHOELL. M. L. GOLDSCHMIDT, qui ne voit point de salut pour la philosophie hors de l'église kantienne, réimprime la suite des notes que le pasteur Mellin de Magdebourg avait écrites en 1794-1705 pour servir à l'intelligence des principales œuvres de Kant (Marginalien und Register zu Kants Kritik der Erkenntnisvermögen. 2. Teil. Gotha, Thienemann, 1902, in-8°, pp. 69, 237. Mk. 6). La deuxième partie de cette réimpression donne le commentaire des œuvres suivantes : Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, Kritik der praktischen Vernunft, Kritik der Urteilskraft; l'éditeur y a joint une étude personnelle der Zusammenhang der Kantischen Kritiken. L. R.

Nous nous bornons également à annoncer l'essai de M. Karl HEIM sur le fondement de la logique (Psychologismus oder Antipsychologismus ? Berlin, Schwetschke, 1902, in-8°, p. 159). Entre les philosophes qui en font une province

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REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

de la phsychologie et ceux qui la rattachent à la métaphysique, l'auteur cherche une troisiéme explication, le formalisme, qui intéressera surtout les Néo-Kantiens. La démonstration est conduite avec une grande rigueur. A signaler p. 134 et suiv. une ingénieuse théorie de l'abstraction. - L. R.

- Dans ses trois années de garnison dans l'Oranais M. le commandant de PIMODAN, fidèle à d'anciennes habitudes, a recueilli un volume d'impressions et de souvenirs (Oran, Tlemcen, Sud-Oranais. Paris, Champion, 1902, in-12, p. 227. Fr. 3,50) auxquels des lectures ont ajouté un complément d'esquisses historiques. Celles-ci sont la partie faible du livre on ne peut plus faire aujourd'hui l'histoire de l'Algérie en s'appuyant sur des sources comme Léon l'Africain ou IbnKhaldoun, ni raconter la conquête espagnole d'après Fléchier. Il y a plus de valeur dans les pages sur la vie moderne d'Oran et de Tlemcen, leur industrie et leur commerce, leur population mêlée et l'effet de notre civilisation sur les indigènes; on trouvera de copieux et intéressants détails sur les mosquées de Tlemcen et les ruines de ses environs. Le dernier chapitre est une page encore à demi écrite de l'histoire de nos armes en Algérie. L'auteur, s'il n'a pas pris part à l'expédition d'Igli, commandait la cavalerie du poste de Duveyrier-Zoubia, au seuil de l'oasis de Figuig; et il est agréable de retrouver dans le ton du chef parlant de ses soldats l'humaine et cordiale tradition des officiers africains. (P. 12, lire Ripperda et non Riperda; p. 200, Mm du Barry fut exécutée en 1793 et non en 1794; p. 208, le chiffre donné pour la population de Figuig est au-dessous de l'évaluation générale). — L. R.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 20 mars 1903.

M. Clermont-Ganneau présente de nouvelles photographies du tombeau des sectateurs de Mithra récemment découvert par M. Weber à Tripoli de Barbarie. On y distingue, cette fois, l'inscription et la décoration du couvercle représentant la lionne mithriaque et constituant le principal intérêt du monument.

M. Clermont-Ganneau propose ensuite une série de rectifications à la lecture de diverses inscriptions grecques récemment publiées et provenant de la province du Pont et de Gerasa.

M. Viollet est nommé membre de la commission du prix Gobert en remplacement de M. Gaston Paris, décédé.

M. Louis Havet fait une communication sur deux passages des Captifs de Plaute. - M. Bréal présente quelques observations.

MM. le Dr Capitan et l'abbé Breuil présentent des reproductions de quelquesunes des peintures d'animaux qu'ils ont découvertes avec M. Peyrony dans la grotte de Font-de-Gaume, près des Eyzies (Dordogne) et qui paraissent bien remonter à l'époque quaternaire magdalénienne. Il est vraisemblable que ces peintures ont été exécutées dans un but religieux ou fétichique; ce seraient les analogues des totems des sauvages actuels. MM. le Dr Hamy et S. Reinach présentent quelques observations.

Léon DOREZ.

Propriétaire-Gérant : ERNEST LEROUX.

Le Puy, imprimerie Régis Marchessou, boulevard Carnot, 23.

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