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Nouvelle revue rétrospective, no 106, 10 avril, Campagne de Chine, 18591861, journal du capitaine Béziat (comm. du vic. de Grouchy). - Un honnête homme, lettres du citoyen Costé, commissaire du pouvoir exécutif au Havre, 1798 (comm. de M. Chardon). - Autographes: lettres d'Ernest Legouvé, Jules Simon, Félix Pyat (comm. de MM. Stryienski, Le Breton, Baussy.)

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Minerva, no 28, 15 avril L. LEGER, Souvenirs d'un slavophile, 1871-1872, fin. MAURRAS, Le romantisme féminin, I, Mlle Renée Vivien, Mme de Régnier. MADELIN, Médicis et Valois, autour du premier Concordat (fin). - BAINVILLE, La sensibilité de M. Maurice Barrès. — J. VIAUD, La confiscation, autrefois et aujourd'hui, I. — Ch. Nodier, L'apocalypse du solitaire avec avant-propos de M. Pierre GAUTHIER. Bibliographie A. BORDEAUX, Sibérie et Californie; LAPAUZE, Les portraits dessinés de Ingres; E. MüNTZ, Le Musée d'art.

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I

Academy and Literature, 11 avril 1903: The poetical works of Thomas Traherne, p. DOBELL. Sir A. Henry Layard, Autobiography. G. BRANDES, Poland, a study on the land, people and literature. PETERS, The Eldorado of the ancients. OMOND, A study of metre. BENSON, The Book of Fiction and froth.

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Sym

Holbein's Ambassadors unriddled. months; Thoughts from Maeterlinck. bolism. The Roman Jeremiah. - New Englishmen and Italy.

Athenaeum, n° 3937: ABBOTT, The tale of a tour in Macedonia. Corresp. of lady Burgersh with Wellington. BUTLER, The Arab conquest of Egypt and the last thirty years of the Roman dominion. -WIENER, Anthology of Russian literature. - DOBELL, Sidelights on Charles Lamb. Local history. The O edition of Robeson Cruso (Purves). An emendation in Lucretius (Birdwood: «< per auras »>< au lieu de « per artus », I, 544). Congresso internazionale di scienze storiche. HOLMES, Constable and his influence on landscape painting. ANDERSON and SPIERS, The architecture of Greece and Rome. Dürer's mathematical constructions of the human

figure.

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Deutsche Litteraturzeitung, n° 15: Revue des Bibliothèques et Archives de Belgique, réd. p. STAINIER. I, 1. - ZSCHARNACK, Der Dienst der Frau in den ersten Jahrhunderten der christlichen Kirche (savant mais partial). H. JORDAN, Die Theologie der neuentdeckten Predigten Novatians. STAVE, Der Einfluss der Bibelkritik auf das christliche Glaubensleben. BUSSE, Geist und Körper, Seele und Leib. CLIFFORD, Von der Natur der Dinge an sich. Ubs, und hgb. von H. Kleinpeter. SPECHT, Geschichte der ehemaligen Universität Dillingen (1549-1804) und der mit ihr verbundenen Lehr- und Erziehungsanstalten. DUMESNIL, Pour la pédagogie. - ADRIANI, Verhaal van Sesen Taola. - Toradja'sche Vertellingen. - Ed. KÖNIG, Poesie und Prosa in der althebräischen Litteratur. F. BECHTOL, Die attischen Frauennamen (tout est à louer). - NEVILLE, The CaseConstruction after the Comparative in Latin. - ILGENSTEIN, Mörike und Goethe. FISCHER, Der Neuhumanismus in der deutschen Litteratur. NOURRISSON, J.-J. Rousseau et le Rousseauisme. HEUSER, Eine neue mittelenglische Version der Theophilus-Sage. — MERRILL, On the date of Pliny's Prefecture of the Treasury of Saturn. -E. LEO, Die Schlacht bei Nördlingen 1634 (souvent contestable) A. D'ANCONA, Friedrich der Grosse und die Italiener. Deutsch von

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KAHLE, Le texte massorétique de l'Ancien Testament. BEYSCHLAG, L'accusation de Socrate. ODER, Claudius Hermeros. - MEKLER, Un papyrus d'Herculanum. -WEYNAND, Les bas-reliefs funéraires en Germanie. Dom CABROL, Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie. GAULOT, Amours d'autrefois.

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Kudrun, p. E. MARTIN.
GAUTIER, Mme de Staël et Napoléon.
LEVIN, Victor Hugo.

Discours et études sur la littérature allemande..
du R. P. Mortier et réponse de M. Jean Guiraud.
d'Athènes. LAFENESTRE et RICHTENBERGER, Rome.
graphique. - Académie des inscriptions.

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SAUER,
Lettre

PHILADELPHIEN, Histoire
SCHRADER, Année carto-

Paul KAHLE. Der masoretische Text des Alten Testaments nach der Ueberlieferung der babylonischen Juden. Leipzig, Hinrichs, 1902, in-8, p. 108.

Les nouvelle recherches de M. Kahle sur la massore babylonienne qui, depuis quelques dizaines d'années, a si vivement éveillé l'attention des hébraïsants, sont basées sur le manuscrit de Berlin coté Ms. or. qu 680. Ce manuscrit a une importance exceptionnelle parce qu'il renferme une massore très ancienne, mais qui, malheureusement, a été retouchée et mise d'accord avec la massore représentée par les manuscrits que Schappira a rapportés du Yémen. « Une étude exacte, remarque l'auteur, p. 10, montre que la ponctuation du manuscrit n'a été obtenue que par une correction systématique d'une autre plus ancienne. Les signes de la méthode yéménite connue sont indiqués partout où la ponctuation du manuscrit s'écartait de la ponctuation. usitée au Yémen ; tantôt ils sont simplement marqués au-dessus des signes primitifs, tantôt ceux-ci sont rayés et remplacés par des signes yéménites. Çà et là seulement sont demeurés par mégarde des restes de l'ancienne ponctuation en désaccord avec l'yéménite. » Grandes sont les difficultés, et M. K. craint de ne pas les avoir surmontées en tous points, mais il a la conviction que les résultats qu'il a obtenus par son étude du manuscrit demeureront définitivement acquis. Ses profondes connaissances du sujet et son esprit critique, dont il a donné mainte preuve, nous autorisent à souscrire à cette conclusion.

Le manuscrit de Berlin, incomplet au commencement et à la fin, ne porte pas de date. A en juger par la ponctuation, M. Kahle estime

Nouvelle série LV.

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qu'il n'est pas postérieur au XIe siècle, mais qu'il peut être de beaucoup antérieur à cette époque.

M. Kahle expose les principes de la massore orientale et les caractères distinctifs de la ponctuation orientale; il relève ensuite les différences des voyelles dans les mots (verbes et noms), que présente cette massore comparée avec la massore occidentale. Cependant la méthode, dans le manuscrit de Berlin, n'est pas toujours conséquente avec elle-même, mais elle reflète les variantes des diverses écoles de la Babylonie.

Deux appendices terminent cette publication. Le premier donne, pour les Proverbes, la grande massore qui est écrite à la marge inférieure du manuscrit. Le deuxième reproduit le texte massorétique des Psaumes 90-103, du Cantique des Cantiques et du premier chapitre des Lamentations.

Les hébraïsants, que ces questions ardues intéressent, étudieront cette importante contribution à la massore hébraïque.

Les mots hébreux, surchargés de signes, présentaient de sérieuses difficultés de composition. La perfection de l'exécution fait honneur à l'imprimerie Drugulin de Leipzig qui était peut-être seule capable de mener à bonne fin un pareil travail.

R. D.

Friedrich BEYSCHLAG. Die Anklage des Sokrates. Kritische Untersuchungen. (Progr. Gymnase de Neustadt an der Hardt) Neustadt a. d. H., libr. Kranzbühler, 1900 ('); 58 p.

L'opinion commune sur le procès de Socrate est qu'il eut un caractère à la fois politique et religieux. Cependant, un des plus illustres commentateurs de Platon, Schanz, émit l'idée, en l'appuyant par de nombreux arguments, que l'on doit rechercher dans Platon seul la forme authentique de l'accusation, que le caractère peu historique des Mémorables de Xénophon s'oppose à ce que les termes dans lesquels il la reproduit soient pris à la lettre, qu'en réalité, dans l'Euthyphron comme dans l'Apologie, Platon ne discute qu'un seul chef d'accusation, celui d'impiété, et que par conséquent Socrate ne fut accusé que d'un seul crime, un crime religieux. Corrompre la jeunesse rentre dans le crime d'impiété, puisque c'est essentiellement enseigner aux jeunes gens à mépriser les dieux. C'est pour combattre cette opinion. que M. Beyschlag, professeur au gymnase de Neustadt an der Hardt, a écrit le présent opuscule. Il n'est pas le seul à qui la thèse de Schanz paraisse peu soutenable. Si l'on peut prétendre avec raison que Xéno

(1) Cet ouvrage a été envoyé tardivement à la Revue.

phon, d'après ses propres paroles, a ignoré les termes mêmes de l'accusation, il est vraisemblable cependant qu'il peut les avoir connus par la zaznyopía de Polycrate, qui est antérieure aux Mémorables, et en outre sa formule coincide avec celle que nous connaissons par Favorinus (Diog. L. II, 40). Si le texte de Favorinus est authentique, la forme de l'accusation, telle qu'elle est présentée par Xénophon, est également digne de foi; or les raisons invoquées par M. B. pour défendre ce texte sont des plus sérieuses. L'Apologie de Xénophon elle-même, bien qu'elle semble peu authentique, distingue nettement deux chefs d'accusation. Quant à Platon, si dans l'Euthyphron en particulier il n'est question que du crime d'impiété, cela tient au sujet même du dialogue et au but que se propose l'auteur; et c'est pour des raisons d'ordre littéraire et philosophique analogues que l'Apologie, tout en s'exprimant dans le sens d'une double accusation, semble confondre les deux parties en une seule. Toute cette fin de la dissertation de M. B. est solide et bien menée; ce qui précède est moins facile à suivre, parce que l'auteur se laisse aller à des digressions qui nuisent à la clarté de l'ensemble. Mais il montre, en somme, qu'il est bien difficile de ne pas voir un élément politique dans le procès de Socrate; en effet, si le peuple athénien a pu considérer l'enseignement de Socrate comme un danger pour la religion, et si ses ennemis ont su habilement profiter de cet état d'esprit, « ses tendances aristocratiques, dit fort bien M. Rodier, ses critiques des institutions populaires devaient le rendre odieux à ceux qui avaient délivré Athènes de l'oligarchie et rétabli l'ancienne constitution ». Le crime religieux fut mis en avant pour flatter l'opinion populaire, mais des raisons politiques furent le fond de l'accusation.

Mr.

Claudii Hermeri Mulomedicina Chironis edidit E. ODER. Adjecta est tabula phototypa. Leipzig, Teubner, 1901; XXXVII-467 p. (Bibl, script. græc. et rom. Teubneriana).

Je dois m'excuser d'avoir tardé longtemps à rendre compte de cette excellente édition et à dire tout le bien qu'il faut en penser. Le manuscrit, dont M. E. Oder, bien connu par ses travaux sur les Hippiatriques, a publié le texte, n'est pas toujours facile à lire; il est écrit en outre dans une langue grossière, pleine de formes barbares, de mots mal séparés, d'orthographes fantaisistes, et d'autant moins aisé à restituer, par endroits, qu'il fallait retrouver des mots grecs sous l'étrange vêtement latin qui les voile. L'un des côtés intéressants de cet ouvrage, en effet, est qu'il est la traduction d'un texte grec, faite vers la fin du ive siècle après J.-C., traduction connue par Végèce, qui en a largement profité. Le manuscrit, Monacensis 243, a

été signalé par W. Meyer, et un spécimen a été publié par Wölfflin dans l'Archiv f. lat. Lexikogr. 1898. Il s'agit d'un traité sur l'art vétérinaire en dix livres, dû à un praticien expérimenté du nom de Chiron, ce qui explique l'attribution au centaure fabuleux; le traducteur latin, un certain Claudius Hermeros, vétérinaire lui-même, a compilé en même temps d'autres ouvrages, particulièrement ceux d'Apsyrtos. Mais cette traduction a été fort maltraitée, et il est certain qu'elle n'a plus aujourd'hui sa disposition première. M. Oder en donne un texte soigneusement étudié, avec les leçons du manuscrit et des comparaisons avec Végèce et les Hippiatriques. Ce dont il faut surtout lui savoir gré, c'est d'avoir composé de précieuses tables, non seulement des mots employés, mais de toutes les formes qui peuvent présenter quelque intérêt pour l'étude du latin rustique; car tout n'est pas barbare au même degré dans cet ouvrage; les nombreux accrocs qui sont faits à la grammaire, tant pour les formes que pour la syntaxe, ne sont pas tous des fautes que l'on doive corriger (celles-ci sont relevées dans la préface p. xxii-xxvii); la majeure partie appartient à la langue rude et incorrecte que parlait le peuple ignorant de l'époque, et que Végèce caractérise en ces termes : Eloquentiæ inopia ac sermonis ipsius vilitate sordescit.

My.

Academicorum philosophorum Index Herculanensis edidit S. MEKLER. Berlin, Weidmann, 1902; XXXVI-134 p.

Parmi les papyrus découverts dans les ruines d'Herculanum et précieusement conservés au musée de Naples, plusieurs se rapportent à la philosophie grecque; l'un d'eux, coté sous le n° 1021, renferme un ouvrage attribué provisoirement et sans preuves sérieuses d'ailleurs à l'épicurien Philodème de Gadara, et qui est une sorte d'histoire très abrégée de l'école académique fondée par Platon. L'intérêt en consiste principalement en ce qu'il fait connaître la série des chefs de l'école, avec des détails sur leur vie et leur caractère, et aussi en ce que certains points de chronologie s'y trouvent fixés par la désignation des archontes. Après que Spengel en eut reconnu le sujet, Bücheler en publia une édition en 1869, et depuis, plusieurs savants en firent l'objet de leurs études, notamment Gomperz, qui s'en occupa dans plusieurs dissertations, et à qui le texte est redevable de nombreuses restitutions. Ce papyrus, actuellement en piteux état, (désigné par P) a été reproduit en Italie par la chalcographie (Herc. vol. Coll. altera, t. I) après avoir été l'objet d'une première copie, actuellement à Oxford, faite sous la direction de l'Anglais Hayter, peu de temps après le déroulement. L'exemplaire italien (N) correspond exactement au prototype et en reproduit les trente-six colonnes;

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