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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR
28, RUE BONAPARTE, VI

Adresser les communications concernant la rédaction à M. CHUQUET (Au Bureau de la Revue : Rue Bonaparte, 28.)

MM. les Éditeurs de l'étranger sont priés d'envoyer directement et franco par la poste (et non par commissionnaire), les livres dont ils désirent un compte rendu.

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR, 28, RUE BONAPARTE, VIC.

MATÉRIAUX D'ÉTUDES

SUR LES PAYS MUSULMANS

PUBLIÉS SOUS LA DIRECTION DE

M. A. LE CHATELIER, Professeur au Collège de France.

I

LES COMALIS

PAR

GABRIEL FERRAND

VICE-CONSUL DE FRANCE

Un volume de XVI et 284 pages....

L'ouvrage est tiré à 300 exemplaires numérotés.

5 fr. »

Revue celtique, n° 1, janvier LOTH, Etudes corniques, V, Les dix commandements de Dieu. PURTON, A note on Lebor na huidre. LоTH, La principale source des Poèmes des XIII-XIVe siècles dans la Myvyrian Archaeology of Wales. - Whitley STOKES, The battle of Allen. SEYMOUR DE RICCI, Notes d'onomastique pyrénéenne. LоTH, Mélanges brittoniques. Introduction au Livre noir de Carmarthen, la métrique galloise, p. Lотн (G. Dottin). - Chronique. Périodiques. Nécrologie. - Postscriptum. - Corrigenda.

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Annales du Midi, no 58, avril : JEANROY, Un sirventès contre Charles d'Anjou, 1268. A. DE CAZENOVE, Campagnes de Rohan en Languedoc, 1621-1679 (fin). Mélanges et documents: I. A. THOMAS, A propos des coutumes de Laroquebrou. II. JULLIAN, Questions de topographie et de toponymie méridionales à Monaco. III. MILLARDET, Gascon aneru, anerun. — Comptes rendus critiques: SCHULTZGORA, Ein sirventes von Guilhem Figueira gegen Friedrich II (Jeanroy). TORRACA, Su la lirica italiana del duecento (Jeanroy). ALLIER, La cabale des dévots 1627-1666 (Leroux). — LÉVY-SCHNEIDER, Le conventionnel Jeanbon Saint-André (Dumas).

Nouvelle revue rétrospective, no 107: Campagne de Chine, journal du capitaine Béziat (suite), (communication de M. de Grouchy). — Les préliminaires du 18 fructidor an V, fragments d'une lettre de J.-A. Creuzé-Latouche (communic. de M. M. Prouteau). — Deux lettres du P. Enfantin à Lamartine 1849 (comm. de M. É. Baussy). Une démission de Chateaubriand, 1815 (comm. de M. Léonce Pingaud.)

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Revue d'Alsace, mai-juin Vicomte de Reiset, Charles X en Alsace, 1828. Mgr CHÈVRE, Les suffragants de l'ancien évêché de Bâle au XIIIe siècle. HANAUER, Les imprimeurs de Haguenau (fin). VI. Les problèmes bibliographiques. P.-A. HEHNER, La manufacture d'armes blanches d'Alsace (fin). L. EHRHARD, Corresp. entre le duc d'Aiguillon et le prince coadjuteur Louis de Rohan. A. DOLLFUS, Sur la fondation à Mulhouse de la Feuille des jeunes naturalistes, notes et souvenirs. A. M. P. I., Soldats alsaciens, III. Le capitaine Mann, d'Oberbergheim 1750-1822. L. KUENY, Un météorologiste alsacien au xvIIe siècle (fin). — Livres nouveaux : Chronique de Colmar, p. INGOLD (A. Angel); Les Sires de Parroy, miscellanées, p. BARDY (id.); Les Etats-Unis d'Europe (Alsata); L'abime, p. R. MAYGRIER (id.); Observations sur la légende de sainte Odile; Articles de revues.

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Academy and Literature, no 1618: new letters and memorials of Jane Weslh Carlyle. BRYCE, Studies in contemporary biography. ATKINSON, Primal law. Percy GARDNER, Oxford at the Cross Roads. J. CORBIN, A new portrait of Shakespeare. - BACON, The Hudson River.

Athenaeum, no 3941: New letters and memorials of Jane Welsh Carlyle.WILKINSON, The nation's need, chapters on education. GOLLANCZ, The love letters of Dorothy Osborne to sir William Temple.-G. PARIS, Mediaeval French literature. - PERRY, A study of prose fiction. LELAND, and PRINCE, Kuloskap the Master and other Algonquinpoems; MACLAGRU, The evil eye in the Western Higlands. Lyly's doubtful poems, I (Boud). The Bede memorial (Rawnsley). The authorship of Robinson Crusoe, II (Purves).

Deutsche Litteraturzeitung, no 19: RIEHL, Rudolf Haym. JORDELL, Répertoire bibliographique des Revues françaises pour l'année 1899.

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FINCK, La langue littéraire des Arméniens de Russie. philosophes grecs, p. DIELS.

allemande.

-

Fragments des poètes

Lucrèce-Munro, III, p. REYMOND.

Suremain,

K. FISCHER,

Mémoires sur la Suède. Correspondance de Frédéric-Guillaume III et de la reine Louise avec Alexandre I, p. BAILLEU. WEISE, Esthétique de la langue Goethe et Sternberg, Correspondance, p. SAUER. Faust, III. K. FRANCK. Un sculpteur de la cathédrale de Strasbourg. HANQUET, Le moine Lambert. BECKMAN, La politique orientale de l'empereur Sigismond. GEROCK. Les Strasbourgeois en Franche-Comté. archives des Oddi-Baglioni. HUISMANN, La compagnie d'Ostende. Bonaparte et les églises protestantes. St. MILLET, Souvenirs de la campagne d'Égypte. BRUCHET, Le plébiscite occulte du Mont-Blanc. WALTZ, Bibliographie de la ville de Colmar et Chronique de Colmar. PELTZER, La valeur

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SOL, Les
LUCIUS,

esthétique de la Chromatique de Goethe. LIERMANN, Les nouvelles écoles. KERSTEN, Colloques d'Erasme. THERET, La littérature du Berry. Académie des inscriptions.

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F. N. FINCK (unter Mitwirkung von St. Kanajeanz). Lehrbuch der neuostarmenischen Litteratursprache, 1902, Vagharschapat et Marburg, pet. in-4o, X-141 p.

M. Finck, qui s'est fait connaître par des publications distinguées relatives à la linguistique générale et aux langues letto-slaves et celtiques, s'est adonné depuis quelques années à l'étude de l'arménien; il a fondé une revue de philologie arménienne qui paraît en Allemagne et qui est rédigée presque tout entière dans les langues occidentales de l'Europe. Le présent ouvrage, qui sort des presses du couvent d'Etchmiadzin, est l'un des fruits du séjour prolongé qu'il a fait à Vagharschapat et à Tiflis. C'est une description très soignée et très exacte de la langue littéraire des Arméniens de Russie; la prononciation y est étudiée en détail; la syntaxe n'y est pas négligée; et cette grammaire sera la meilleure des introductions à l'étude des dialectes arméniens orientaux. Avec pleine raison, M. Finck s'est borné à la simple description et a évité toute explication historique : la grammaire descriptive et la grammaire historique sont choses distinctes et qu'il y a tout profit à ne pas emmêler; mais on reconnaît

Nouvelle série LV.

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partout dans son exposition le savant expert et renseigné, qui a réfléchi sur les problèmes de la linguistique et qui est au clair sur les idées générales.

La chrestomathie ne comprend que deux morceaux, dont le choix n'est pas très heureux. Évidemment préoccupé de donner des textes faciles, M. F. ne présente à son lecteur que les formes les moins idiomatiques; il semble préférable de jeter dès l'abord l'étudiant au cœur même de la langue, quitte à lui aplanir les difficultés par de nombreuses notes explicatives. Des deux morceaux en question, le premier est un extrait de l'Histoire des Arméniens de Palasanean, où est racontée l'invention de l'alphabet par Mesrob : il eût été bon de signa ler d'un mot qu'il s'agit d'une légende, ou, pour mieux dire, d'une combinaison de deux légendes distinctes par l'historien moderne; il serait fâcheux qu'un lecteur naïf pût prendre ce récit pour de l'histoire. D'ailleurs ces quelques pages suffisent à donner un premier aperçu du mécanisme de la langue, et c'est sans doute ce que l'auteur a eu en vue. Le livre ne peut qu'être recommandé aux personnes qui voudront étudier l'arménien moderne oriental, très différent comme on sait de l'arménien moderne occidental.

A. MEILLET.

Poetarum graecorum fragmenta, auctore U. DE WILAMOWITZ-MÖLLENndorff, vol. III, fasc. I: Poetarum Philosophorum fragmenta, ed. H. DIELS; Berolini ap. Weidmannos, 1901.

Parmi les collaborateurs des Poetarum graecorum fragmenta, ce n'est pas M. Diels, assurément, qui a eu la tâche la plus facile. On ne peut éditer les fragments des philosophes, notamment ceux de Xénophane, de Parménide et d'Empédocle, sans avoir exploré à peu près toutes les littératures grecque et latine. Déjà Platon et Aristote doivent être examinés en entier, et ce n'est pas en parcourant leurs écrits d'un coup d'œil rapide, que l'on réussira à apercevoir tout ce qu'ils ont pris aux œuvres de leurs devanciers. Pour la plupart des fragments, on se trouve devant une masse confuse de citations qui s'entrecroisent, souvent semblent se contredire, plus souvent encore sont employées à contre-sens ou paraphrasées sans le moindre souci d'exactitude histotorique ; qui, enfin, sont désespérément altérées par la longue série des intermédiaires qui nous les ont transmises. J'ai noté un fragment d'Empedocle (no 17) qui est cité par pièces et morceaux dans dix-neuf auteurs, outre neuf endroits de Simplicius. Pour établir le texte du fragment 115 du même Empédocle, c'est-à-dire treize vers et demi, M. D. doit renvoyer à vingt-quatre passages d'auteurs grecs!

Parallèlement à ces citations, l'éditeur doit consulter une doxogra

phie tout aussi touffue, et cependant indispensable, puisqu'elle dérive elle aussi des poèmes dont il faut rassembler les restes.

Enfin, last not least, si l'on veut refaire le texte de ces fragments difficiles, altérés, mutilés, enveloppés d'un triple voile de ténèbres, on ne peut se dispenser de consulter une description complète et minutieuse de la tradition manuscrite des auteurs chez qui les fragments ont été conservés. Mais où trouver cette description? où sont les bonnes éditions critiques des principaux auteurs grecs? Pour les classiques, tout est encore à faire. Éditer Platon est une tâche si difficile, que les deux tentatives les plus récentes ont échoué piteusement. Et Plutarque, Galien, Clément d'Alexandrie, Diogène Laërce, la Prépa-, ration évangélique d'Eusèbe, Stobée, sont-ils mieux traités? De tant d'éditions, depuis longtemps promises et commencées, qu'a-t-on vu paraître? Les deux premiers tiers de Stobée, et encore ce torse menace-t-il de demeurer inachevé! Les difficultés rencontrées de ce côté par M. D. ont été telles que, dans son recueil des fragments des Présocratiques', récemment paru, il a renoncé à faire une édition critique. Les exigences de la science ont augmenté démesurément, depuis le temps où l'on se fiait à un seul manuscrit, et où l'on dressait un apparat critique << en prenant son café de l'après-midi. » Les exigences de la science ont augmenté, et les facilités de travail, le nombre et surtout les loisirs des travailleurs n'ont pas augmenté dans la même. mesure. Notre époque saura-t-elle faire les sacrifices nécessaires pour arriver à la connaissance scientifique des origines de sa culture? On se sent pris de doutes et de mélancolie, en voyant un savant tel que M. D. renoncer, faute d'avoir été secondé, à une tâche qu'il eût admirablement remplie. Félicitons-nous d'autant plus de l'abnégation avec laquelle il s'est imposé de nous donner, en dépit de tout, au moins les fragments des philosophes poètes.

Voici la liste des auteurs que le plan de la collection a fait ranger dans le lot de M. Diels: Thalès, Cléostrate de Ténédos (tous deux représentant, avec leurs dopoλoyiz: en hexamètres, les études astronomiques dont la philosophie ionienne est issue), Xénophane, Parménide, Empedocle (Пep pussus et Katapuol), Scythinus et Ménécrate (qui sont vis-à-vis d'Héraclite dans la même situation que Timon vis-à-vis de Xénophane), Sminthès, puis Timon, entraînant à sa suite Cratès et Démétrius de Trézène. Ce choix est sensé. - Quant aux Ka0xpμol d'Empedocle, évidemment ils ne peuvent s'expliquer, si on les isole et les détache de poèmes similaires qui ont leur place marquée dans un autre volume du recueil (Orphica et Mystica). Mais pourrait-on

1. Die Fragmente der Vorsokratiker, griechisch und deutsch, von H. Diels, Berlin, Weidmann, 1903.

2. Voir l'intéressante préface que M. Diels a mise en tête d'une plaquette intitulée Elementum (Teubner, 1899), p. x.

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