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étroitement à l'histoire du pays où est faite la présente publication. Mais il n'est pas mal traité; M. G. est au courant. A part quelques phrases pompeuses sur les Istriotes, rien ou presque rien des défauts habituels aux études de ce genre. — M. J. C. NICOL, ancien fellow de Trinity Hall à Cambridge et professeur de grammaire à Portsmouth, auteur d'un bon Pro lege Manilia, donne encore dans les Pitt Press Series les Catilinaires. Le texte est celui de Müller sauf une vingtaine de divergences (p. 135). L'introduction expose presque partout les vues de Constantin John. Les notes sont surtout inspirées de la 6o édition de Richter-Eberhard (Teubner, 1897). Elles sont plutôt grammaticales qu'historiques, quoique cependant celles-ci ne manquent pas. Tout ce que j'ai lu m'a paru clair, correct et soigné. É. T.

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M. Sp. K. SAKELLAROPOULOS, professeur de latin et recteur de l'Institut national d'Athènes, nous envoie (en grec): 1o un extrait de l'annuaire du Parnasse (Φιλολογικά Παρατηρήματα : remarques sur la chronologie des Églogues suivant Cartault; nouvelle interprétation de quatre passages de Properce; II, 2, 28; III, 1, 36 et 37; III, 7, 7; III, 15, 31 et s.); 2o une conférence faite le 13 janvier 1902 sur Livius Andronicus. Je devine, l'ayant éprouvé aussi, l'étonnement du lecteur de voir un tel sujet pour un tel cadre. Mais pourvu qu'il soit connu et consciencieusement étudié, et tel paraît-il le cas, cela vaut bien après tout nos solennelles harangues.

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É. T.

Le trente-deuxième fascicule du Dictionnaire des antiquités grecques et romaines de DAREMBERG, SAGLIO et Edm. POTTIER (tome III, 2° partie, pp. 15251684; Paris, Hachette, 1902, in-4°; prix : 5 fr.) contient les articles suivants (MAG-MED): Magister equitum; Magister peditum, equitum, militiae; Manipulus (Cagnat); Magistratus, Magistratus extra ordinem, Magistratus minores, Magistratus municipales, Maiestas, Mancipatio, Mancipium, Manumissio, Manus, Manus iniectio, Massiliensium respublica, Matrimonium (Ch. Lécrivain); Maia (Adr. Legrand); Maimakteria (G. Fougères); Maiumas, Malleolus, Malluvium; Mandra, Mandyas, Mango, Manica, Mastruca, Matteae, Mechanicus, Medicamentum (E. Saglio); Maiestas, Mancipium, Manus iniectio (Gustave Humbert); Malleus, Mantica, Marmor, Marmorarius, Marsupium (G. Lafaye); Mantele, Mastos, Mathalis, Matta, Matula, Mazonomon (E. Pottier); Mantus, Meddix (J. Martha); Manalis lapis, Manes, Mania, Marica, Mater matuta, Matralia, Matres (J.-A. Hild); Mandatum (Ed. Cuq); Manubiae (Fabia); Mars, Medea (Durrbach); Materia, Materiarius (A. Jacob); Mathematici (Bouché-Leclerq); Matrimonium (Beauchet et Collignon); Medicus (S. Reinach).

Le tome ler de l'Histoire de la Charité que M. Léon LALLEMAND vient de nous offrir (Paris, A. Picard et fils, 1902; in-8° de x-188 pages) est consacré à l'antiquité. Le chapitre Ier traite de l'exercice de la bienfaisance chez le peuple hébreu (législation et application des lois mosaïques); le deuxième, du sentiment charitable chez les Égyptiens, Assyriens et Babyloniens; les 3°, 4° et 5o, de la condition des pauvres, des petits et des faibles, dans la Grèce antique; les 6o, 7o et 8o, du monde romain avant Constantin; enfin le ge de la Gaule et de la Germanie avant la domination romaine. Un sujet aussi vaste présentait de nombreuses difficultés, d'autant plus que les documents sur la charité ancienne ne sont pas très abondants. M. L. Lallemand l'a encore étendu, en s'occupant de la situation des femmes, des enfants, des esclaves, des étrangers, puis de l'exercice de la médecine. Son livre est surtout un résumé des meilleurs travaux publiés sur ces questions; s'il avait voulu les approfondir, ce n'est pas 188 pages qu'il aurait dû écrire, mais plusieurs volumes. De son récit, il ressort qu'à l'exception des Juifs

et des Égyptiens, les peuples antiques n'ont guère été animés de sentiments vraiment charitables: la bienfaisance des Romains, qui se traduisait par des partages de terres et par des distributions de blé et d'huile au peuple, n'était qu'un acte politique et n'avait rien à voir avec ce que nous appelons la charité. · L.-H. LA

BANDE.

- La deuxième édition du Clovis de M. Godefroid KURTH, qui a paru l'an dernier (Paris, V. Retaux, 1901, 2 vol. in-8° de xxix-355 et 328 pages), n'est pas une simple réimpression, mais presque une refonte complète de la première. Les sentiments catholiques très prononcés de l'auteur l'ont amené à voir les personnages et les événements sous un certain aspect, qui n'est peut-être pas toujours le plus vrai. Sous sa plume, Clovis et Clotilde ne sont plus les barbares, que la tradition nous présente, mais de bons chrétiens fort en avance sur leur temps. M. G. Kurth a aussi trop souvent essayé de suppléer par l'imagination au défaut de documents. Mais, d'autre part, il est nécessaire de reconnaître la très grande érudition dont il a fait preuve et la façon attrayante avec laquelle il a écrit ses deux volumes. Malgré les réserves que j'ai cru devoir faire ci-dessus, c'est un des ouvrages les plus complets et les plus sérieux qui existent sur les premiers temps de notre histoire nationale. M. Kurth était d'ailleurs des plus qualifiés pour l'écrire. Je signalerai encore tout particulièrement le premier appendice relatif aux sources de l'histoire de Clovis. - L.-H. LABANDE.

C'est un des problèmes les moins étudiés qu'a traité M. Joseph CALMETTE dans l'ouvrage intitulé : La Diplomatie carolingienne du traité de Verdun à la mort de Charles le Chauve (843-877), qui forme le 135. fascicule de la Bibliothèque de PÉcole des Hautes-Études (Paris, E. Bouillon, 1901, in-8° de xx-223 pages). Il y montre que les Carolingiens ont fait tous leurs efforts pour ne pas se laisser surprendre par les événements et pour profiter des meilleures occasions d'agrandir leurs royaumes. La préoccupation des fils de Louis le Pieux fut d'abord de ne pas rester dans l'isolement et chacun d'eux négocia avec ses autres frères des alliances nécessaires. Plus tard, Charles le Chauve et Louis le Germanique cherchèrent à s'assurer la meilleure part dans les successions de Lothaire II, roi de Lorraine, et de Louis II, empereur. Charles le Chauve fut le plus heureux, mais il le dut surtout aux conseils d'Hincmar et à l'appui très déterminé qu'il trouva auprès des papes; sa politique prévoyante lui valut encore d'être couronné empereur en 875 presque sans difficulté. Mais il échoua lamentablement quand il voulut donner le Rhin pour limite orientale à son royaume. Les pages, où ces diverses négociations sont présentées, sont très vivantes et se lisent avec un intérêt soutenu : c'est pour un ouvrage de ce genre une qualité à signaler, surtout quand elle ne nuit pas à l'érudition. L.-H. LABANDE.

M. Georges PARISET vient de faire tirer à part son étude sur l'établissement de la primatie de Bourges, parue dans les Annales du Midi (81 p. in-8°, Toulouse, Privat). Il avait prouvé jadis dans sa thèse latine que tous les documents mérovingiens ou carolingiens où l'on voulait reconnaître une preuve de la pri matie de Bourges étaient ou faux ou faussement interprétés. Ici il nous raconte les vraies origines de cette primatie à la fin du xr et au début du xe siècle. Il discute tous les documents qui la mentionnent jusqu'au jour où le pape Eugène III' reconnut, le 15 mars 1146, la primatie de Bourges sur les deux provinces de Bourges et de Bordeaux. L'étude est conduite avec beaucoup de sagacité. M. Pariset nous racontera un jour, espérons-le, la longue lutte que Bordeaux engagea contre Bourges, à propos de la bulle d'Eugène III. — C. P.

La troisième année (1900) du Répertoire méthodique de l'histoire moderne et

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REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

contemporaine de la France de MM. G. Brière et P. Caron (Paris, soc. nouv. de libr. et d'éd., 1902, in-8°, xxxv-273 p.) contient 4,347 numéros. Elle présente, relativement à ses devancières, de notables différences. La division chronologique générale par Époques a complètement fait place à une division par matières : Histoire politique intérieure (avec une annexe : Biographies), Histoire diplomatique, Histoire militaire (Institutions, Campagnes, Biographies), Histoire religieuse (Église catholique, biographies, monographies locales; Protestants; Juifs; sectes), Histoire économique et sociale, Histoire coloniale, Histoire de l'Art, Histoire locale, Généalogie, Malgré sa séduisante apparence de logique, ce plan (n'est-ce point le sort de tous les plans?) ne satisfera pas également tous les esprits. It s'en trouvera pour regretter le classement intégral par époques. On se demandera pourquoi les no 1868 et 1870, ouvrages relatifs à la Réforme, sont à Église catholique et non à Protestants, pourquoi un même ouvrage figure à la fois aux no 2553 et 2717. On s'étonnera de voir un article géographique de M. Lucien Gallois sur Waldseemuller classé à Histoire religieuse (n° 2078), sous prétexte que l'érudit Hylacomylas fut chanoine de Saint-Dié. Le grand développement donné à la partie biographique ne va pas non plus sans quelques inconvénients : une vie de l'Hospital n'appartient-elle pas à l'histoire politique générale plus qu'à la biographie? Ce sont menues chicanes. MM. G. Brière et P. Caron répondront sans doute que leur nouveau plan, précisément parce qu'il met davantage les noms en vedette, rend les recherches plus rapides. Cela est bien possible. Et n'est-ce pas l'idéal de tout bon répertoire? Celui-ci, à mesure qu'il avance, devient l'instrument indispensable de tout travail d'histoire moderne, le livre qu'il faut, de toute nécessité, avoir sur sa table. Le dépouillement des revues est plus complet encore cette année que les précédentes; il sera encore amélioré dans le répertoire de 1901. On nous promet également la création d'une rubrique Histoire littéraire, ce qui entraînera la division du Répertoire en deux fascicules séparés. — H.

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ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 23 janvier 1903.

M. Philippe Berger communique la découverte, faite par M. Jean Capart, de Bruxelles, de plusieurs fragments de papyrus ayant servi de cartonnage à une momie, qui portent des caractères d'une écriture cursive avec des ligatures entre les lettres paraissant d'origine sémitique, et qui ne sont en tous cas ni égyptiens, ni grecs. M. Berger a demandé à M. Capart des photographies de tous ces fragments pour pouvoir étudier le problème que soulève cette écriture jusqu'à présent inconnue.

L'Académie procède à l'élection d'un membre ordinaire en remplacement de M. Eugène Müntz, décédé. Les candidats sont MM. Elie Berger, Emile Chatelain, Edouard Chayannes et Maurice Croiset. Les votants sont au nombre de 36. Au premier tour, ont obtenu : MM. Berger, 5 voix; Chatelain, 12; Chavannes, 12; Croiset, 7. Au second tour, ont obtenu MM. Chatelain, 19; Chavannes, 15; Croiset, 2. M. Chatelain, ayant obtenu la moitié des suffrages plus un, est élu membre de l'Académie. Son élection sera soumise à l'approbation de M. le Président de la République.

M. Clermont-Ganneau continue la lecture de son mémoire sur le mont Hermon et son dieu. Léon DOREZ.

Propriétaire-Gérant: ERNEST LEROUX.

Le Puy-en-Velay, imprimerie Régis Marhcessou

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PERS.- S. STERN, Der Kampf des Rabbiners gegen den Talmud im XVII Jahrhundert. VORLÄNDER, Gesch. der Philosophie. MÜNSTERBERG, Grundzüge der Psychologie. G. ESPINAS, Les finances de Douai (soigné). WIBEL, Beiträge zur Kritik der Annales Regni Francorum. Das Amt Plauen und das Erbbuch vom Jahre 1506, p. RAAB. ELLINGER, Melanchthon (très bien fait). Heeresbewegungen im Jahre 1870-1871. STEAD, Japan to-day. PETERS, Im Goldland des Altertums, Forschungen zwischen Zambesi und Sabi. NESTLE, Untersuch. über die philos. Quellen des Euripides (Intéressant en ce qui concerne Héraclite et Epicharme). — BARTEL, Glossaricum médiae et infimae latin. regni Hungariae. MANZONI, i fioretti di Sancto Franciescho. - COLLIN, Björnstjerne Björnson, eiuzige berechtigte Uebersetzung, I. MOESTUE, Uhlands Nordische Quellen. Sauter, Ausgew. Gedichte, p. KILIAN-SAUER, Gesamm. Reden und Aufsätze zur Gesch. der Literatur in Oesterreich und Deutschland (très bon). Opitz, Teutsche Poemata, p. WITKOWSKI -WAHL, J.-C. Rost. REITZENSTEIN, Zwei religionsgesch. Fragen nach ungedr..griech. Texten der Strassburger Bibliothek, TOLSTOÏ, Was ist Kunst? - MARX, Beethoven.

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ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

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