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- Une subvention de 3.000 piastres a été accordée par le gouvernement de l'Indo-Chine au vicaire général de la Mission de Tokio, pour l'impression d'un Dictionnaire japonaisfrançais et français-japonais (Journ. Off., 10 février 1902).

ALLEMAGNE

Le 30 novembre 1901 est mort à l'âge de 76 ans un des plus grands orientalistes de ce temps, le professeur Albrecht Weber. Il enseignait, depuis près d'un demi-siècle, le sanskrit à l'Université de Berlin; les indianistes allemands d'aujourd'hui sont presque tous ses élèves. Weber était en quelque sorte, par son grand åge et son immense érudition, le patriarche de la philologie indienne. Ses travaux, dépourvus d'agrément littéraire, mais admirables par la plénitude de l'information et la sûreté de la critique, constituent un indestructible monument scientifique. Il serait trop long de les énumérer tous. Mentionnons seulement sa grande édition du Yajur Veda Blanc, son catalogue des manuscrits sanskrits du Musée de Berlin, ses Indische Studien, où parurent tant de travaux de premier ordre, enfin plusieurs mémoires publiés dans les Abhandlungen de l'Académie de Berlin. Plus heureux que Bühler, Weber est mort plein d'années, laissant derrière lui une œuvre achevée et une légion d'illustres disciples. Sa perte sera ressentie, non seulement en Allemagne, mais dans toute l'Europe savante, où son nom était l'objet d'un respect universel.

B. E. F. E.-0.

T. II. — 8

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

20 mars 1901

RAPPORT A M. LE GOUVERNEUR GÉNÉRAL SUR LES TRAVAUX DE L'ÉCOLE FRANÇAISE D'EXTRÊME-ORIENT PENDANT L'ANNÉE 1900

Monsieur le Gouverneur général,

Paris, le 20 mars 1901.

La Mission archéologique d'Indo-Chine à laquelle vous avez, par arrêté du 20 janvier 1900, attribué la nouvelle dénomination d'École Française d'Extrême-Orient, pour mieux préciser le caractère permanent de son institution et l'étendue de sa tàche a poursuivi, pendant la seconde année de son existence, les travaux annoncés dans mon rapport du 1er février 1900.

A cette date, le personnel de l'Ecole comprenait, outre le Directeur, le secrétaire-bibliothécaire, M. Cabaton; un pensionnaire, M. Pelliot; et deux attachés temporaires, M. le capitaine de Lajonquière et M. Lavallée. Je venais d'achever, avec M. de Lajonquière, le relevé des monuments chams de l'Annam, et me disposais à continuer, par le Tonkin et le Laos, mon voyage de reconnaissance générale de l'Indo-Chine. M. Cabaton terminait au Cambodge diverses recherches philologiques. M. Pelliot, récemment arrivé de France, se préparait à partir pour la Chine. M. Lavallée se mettait en route pour une mission ethnographique au Laos. Notre Inventaire sommaire des monuments chams et la Numismatique annamite du capitaine Lacroix étaient sur le point de paraitre. Enfin nous inscrivions au programme de l'année courante l'installation définitive de l'Ecole, la création d'un Musée, l'achèvement de l'Inventaire archéologique de l'Indo-Chine et la préparation d'un règlement pour la conservation des monuments historiques.

J'ai l'honneur de vous rendre compte des travaux faits et des résultats obtenus depuis cette époque.

I. Voyages d'études. En quittant Hanoi, au commencement de février, nous avons continué notre voyage à travers le Tonkin, par le Fleuve Rouge et la Rivière Noire, jusqu'à Van-bu, pour gagner ensuite Luang-Prabang par Dien-bien-phu.

Ce voyage rapide nous a permis de prendre contact avec plusieurs races imparfaitement étudiées jusqu'ici et dont les plus intéressantes sont les Mon, les Thaï et les Kha.

On englobe généralement, sous le nom de Murong, les Mon et les Thaï de la Rivière Noire ces deux groupes doivent être distingués. Le groupe Mon est établi entre le Fleuve Rouge et la Rivière Noire depuis Dong-vang à l'Est (103o 50' E.) jusqu'à Phu-yen à l'Ouest (1020 17' E.); au Nord, il s'élève jusqu'à Nghia-lo (21° 37' N.); au Sud, il s'étend sur la rive droite de la Rivière Noire jusqu'à une limite qui reste à déterminer. Les Mon parlent l'annamite avec d'importantes modifications phonétiques et des variétés dialectales; en outre leur idiome contient une certaine proportion (1/5 environ) de mots sans correspondants en annamite. Ce petit peuple offre à l'observation un intéressant problème ethnographique, dont l'étude, sinon la solution, parait sans grande difficulté: il suffirait de déterminer exactement son aire d'occupation, de faire la phonétique et le vocabulaire de son langage, enfin de rechercher les particularités qui, au point de vue des idées et des coutumes, le distinguent des populations voisines. On peut espérer qu'une enquête méthodiquement conduite aboutirait à des conclusions plus solides que les hypothèses dont on s'est contenté jusqu'ici.

La race thaï s'étend du Yunnan au Siam. Pareille à un fleuve immense qui réfléchit dans ses eaux la variété des paysages, elle s'est transformée à l'image des peuples qu'elle a côtoyés dans sa marche; le Thaï du Yunnan ressemble au Chinois, celui du Tonkin à l'Annamite, celui du Laos et du Siam au Khmer. Les uns pratiquent le buddhisme singhalais, les autres le culte des ancêtres; les uns brùlent leurs morts, les autres les enterrent. Non moins que les coutumes, la langue a été modifiée par l'afflux d'éléments étrangers. L'écriture est plus diverse encore : on arriverait facilement à en relever une dizaine de variétés.

Cette vaste nappe ethnique est encore mal connue, excepté dans sa partie siamoise; les limites mêmes en sont très vagues. Ce serait un utile travail que de la considérer dans son ensemble; d'en suivre le progrès, depuis son berceau inconnu jusqu'à son point d'arrivée ; de marquer les changements que les diverses conditions climatériques et historiques ont apportés au fonds primitif de sa langue, de ses mœurs, de ses croyances, de sa constitution morale et physique; en un mot, de faire un examen comparatif de la race à travers l'espace et le temps. En dépit des lacunes que la pénurie des documents y laisserait subsister, une telle étude serait féconde en enseignements pour l'ethnologie et l'histoire.

L'invasion thaï a coulé le long des fleuves; l'intérieur est le domaine des Kha. Ce nom ne désigne pas une race, mais un assemblage de peuplades non civilisées, dont l'origine et les affinités sont encore à l'état de problème: c'est une étiquette mise sur une réalité ignorée. Les Kha occupent le centre de la péninsule, entre les Annamites et les Laotiens, et s'étendent jusque dans le Yunnan. Nous avons pu constater l'extrême variété de leurs parlers: il est toutefois inexact de dire que chaque tribu a sa propre langue sans rapport avec les autres. Il y a une classification à établir entre ces idiomes; c'est une question entièrement neuve, assez ardue peut-être, mais riche en résultats certains.

En quittant le Tonkin, nous avons traversé le Laos, sans pouvoir, pressés par le temps, nous écarter du Grand Fleuve. Si le Laos est une terre d'élection pour l'ethnographe et le linguiste, il ne réserve qu'un maigre butin à l'archéologue. Les seuls monuments de quelque valeur sont d'origine cambodgienne. La littérature n'est guère composée, autant qu'un examen sommaire nous a permis d'en juger, que de traductions ou d'adaptations du pali. Il faut cependant mettre à part deux classes de textes plus importants : les recueils de lois ou d'usages et les annales connues sous le nom de Pongsavada (skr. vamçāvatāra). Sans se faire beaucoup d'illusions sur la valeur de ces traditions plus ou moins légendaires, on peut espérer que l'histoire y puisera des données d'un certain prix, quand on les aura rendues utilisables au moyen d'un texte bien établi et d'une traduction convenablement annotée.

Nous avons commencé à rassembler les matériaux de cette œuvre future en constituant un fonds de manuscrits laotiens destiné à devenir le recueil complet des textes religieux, historiques et juridiques du Laos. Il est au plus haut point désirable que l'étude philologique de ce pays soit sérieusement entreprise. Cette enquête se présente d'ailleurs dans les conditions les plus favorables, grâce au concours empressé qui nous est offert par l'administration locale, et en première ligne, par le plus haut représentant de cette administration. M. le Lieutenantcolonel Tournier, Résident supérieur au Laos, qui aime, jusque dans son passé, le peuple confié à ses soins, a déjà donné à notre œuvre des marques de son active sympathie: notre collection archéologique lui est redevable de plusieurs inscriptions et sculptures remarquables, et nous espérons de son obligeante entremise la formation d'une collection ethnographique laotienne, qui sera une des plus instructives de notre Musée.

M. CABATON a consacré les six mois qui ont précédé son départ pour la France à des recherches sur les Chams. Après avoir commencé l'étude de la langue chame au Cambodge, où il a pu acquérir quelques manuscrits pour l'Ecole, il a séjourné à Phan-rang, un des premiers établissements chams en Indo-Chine et le dernier asile où s'est réfugiée leur nationalité vaincue. Grâce au cordial appui et à l'active coopération de M. Odend'hal, vice-résident de Phanrang, il a pu assister à toutes les cérémonies publiques et domestiques, et obtenir des prêtres et des indigènes tous les renseignements utiles à son enquête. Il a coordonné ces matériaux dans un livre qui paraîtra prochainement dans les Mémoires de l'Ecole sous le titre de Nouvelles recherches sur les Chams et qui comprendra notamment, dans le texte et la traduction, les prières des grandes fêtes, les formules conjuratoires et deux rituels funéraires. M. Cabaton nous a remis également deux vocabulaires d'idiomes sauvages recueillis par lui: celui des Kuy Dek et celui des Churu.

M. PELLIOT a débuté par un séjour à Hué, où il a reçu l'accueil le plus courtois des diguitaires de la Cour d'Annam. Les livres du Conseil d'Etat (Nội các) et du Bureau des Annales lui ont été libéralement communiqués et il a pu y constater la présence d'un certain nombre d'ouvrages rares et précieux. Les bibliothèques et archives de Hué semblent réserver aux recherches futures de l'Ecole des matériaux de grande valeur: nous espérons qu'il ne tarderont pas à être utilisés.

De Hué, M. Pelliot s'est rendu à Péking, où ses études ont été bientôt interro upues par la sédition qui mit brusquement en danger la vie des Européens résidant en Chine. Assiégé avec nos compatriotes dans la légation de France, il a fait preuve d'une intrépidité et d'un sangfroid attestés par le rapport de M. le Ministre de France à Péking et que le Gouvernement s'est plu à reconnaître par une haute distinction.

L'arrêté autorisant M. Pelliot à se rendre en Chine mettait à sa disposition un crédit spécial pour l'achat de livres et objets divers destinés à la Bibliothèque et au Musée de l'Ecole. Il s'était acquitté avec succès de cette partie de sa mission et avait réuni une série assez complète d'ouvrages chinois relatifs à l'Indo-Chine, à l'Insulinde et aux provinces chinoises limitrophes du Tonkin. Malheureusement cette collection, conservée à la maison des élèves-interprètes de la légation, dans la ville chinoise, fut entièrement brûlée le 13 juin, dans la nuit où éclata l'insurrection.

Après la délivrance des légations, M. Pelliot a pu sauver de la destruction et acquérir pour l'Ecole un certain nombre de peintures et de livres rares, dont l'inventaire sera publié plus tard. La partie de cette collection que nous avons déjà reçue comprend principalement : 30 peintures datées de la 5o année de K'ing t'ai (1454) ; 4 peintures de la dynastie des Song; un manuscrit de la main de K'ien-long (1736-1795), formant le premier volume du Lotus de la Bonne Loi; deux volumes du Yong-lo-ta-tien, grande encyclopédie composée sous les Ming, (1403-1424) ce dernier ouvrage, resté manuscrit, était conservé au Han-lin-yuen, contigu à la légation d'Angleterre, et fut en grande partie détruit dans l'incendie de cet édifice par les Boxeurs.

Ces indications sommaires suffisent à montrer que M. Pelliot n'a pas seulement honoré l'Ecole par son courage, mais qu'il l'a utilement servie en enrichissant sa Bibliothèque et son Musée d'oeuvres du plus haut prix: nous ne pouvons que nous féliciter des résultats de sa mission.

Au mois d'août 1899, M. Alfred LAVALLÉE, commis de première classe des Postes et Télégraphes, chargé du bureau de Ban-muang (Laos), nous soumettait un projet de voyage linguistique et ethnographique chez les tribus sauvages du Laos. Il proposait de se rendre de Ban-muang à Attopeu, par la région des Boloven, d'Attopeu à Kontoum, siège de la Mission catholique des Bahnars, d'où il tenterait, si la chose était possible, une reconnaissance chez les Sedangs, de Kontoum à Ban-don par le pays Jaraï, en visitant les fameux rois de l'Eau et du Feu; de Ban-don à Saigon par la haute Sé-ban-kan et la vallée du Donnaï, après une reconnaissance chez les Radeh, vers le Khanh-hoa.

L'intérêt de ce projet ayant été reconnu et son auteur ayant justifié des aptitudes nécessaires à sa bonne exécution, le programme qui nous était soumis fut approuvé, et M. Lavallée, détaché temporairement à l'Ecole avec l'assentiment de M. le Directeur des Postes et Télégraphes, fut autorisé à partir à la fin de décembre 1899.

Il avait pour instructions de relever les vestiges archéologiques qui pouvaient subsister sur les marches des royaumes de Cambodge et de Champa; de rechercher la limite des zones d'influence khmère et chame sur les populations de l'intérieur; de recueillir des spécimens des idiomes sauvages, en vue d'une étude comparative de ces dialectes et de leurs rapports avec le cham et le khmer; enfin de noter toutes les particularités présentant un intérêt au point de vue de la sociologie.

Les circonstances n'ont pas permis l'exécution complète de ce plan. En arrivant à Kontoum, M. Lavallée fut contraint par une grave maladie à rallier Quinhon, d'où il fut dirigé sur l'hôpital de Saigon. Sa santé s'étant améliorée après un mois de séjour, il se rendit dans le Khanh-hoa, pour compléter son étude par une visite chez les Radeh: mais il avait trop présumé de ses forces, et, à son retour à Saigon, une rechute plus sérieuse nécessita sa rentrée en France..

Je tenais à mentionner ces circonstances, tant pour expliquer l'inexécution partielle du plan arrêté, que pour constater le zèle et le courage dont M. Lavallée a fait preuve dans l'accomplissement de sa mission.

Ce voyage, bien qu'incomplet, a néanmoins mis en lumière plusieurs faits notables.

Au point de vue archéologique, la conclusion est entièrement négative: il n'existe sur l'itinéraire parcouru aucun monument khmer ou cham. Toutefois, M. Lavallée a recueilli une donnée dont la confirmation serait intéressante. Suivant les termes de son rapport, « d'après les renseignements recueillis à Kontoum, il existerait dans la région de Bun-chur (confluent du Song-Ba et de l'Ayoune) deux tours sans doute élevées par les Chams. Il est très difficile de les découvrir, les indigènes refusant obstinément de servir de guides, par crainte des esprits malfaisants auxquels ils croient que ces ruines donnent asile. » La région indiquée se trouve sur le parallèle de Song-cau, par environ 13° 20' de lat. et 106 30' de long., sur la frontière de l'Annam et du Laos. Elle est très peu connue, même géographiquement; l'itinéraire du capitaine Cupet passe à l'Ouest. L'existence d'un monument cham dans cette région serait une donnée nouvelle pour l'histoire de la colonisation chame. Nous signalons la question à ceux que les circonstances mettraient en état de la résoudre.

Au point de vue ethnographique, M. Lavallée a réuni des renseignements précis sur onze tribus: Boloven, Niaheun, Alak, Lavé, Kaseng, Halang, Thé, Jaraï, Bahnar, Sedang, Radeh. Il y a joint des vocabulaires étendus, qui permettent dès maintenant d'utiles observations linguistiques. Sans entrer dans un examen détaillé, qui sortirait des bornes de ce rapport, on peut énoncer comme conclusions générales que les idiomes parlés de Bassac à Quinhon paraissent se diviser en deux groupes: le groupe occidental (Boloven-Kaseng), qui contient une forte proportion d'éléments khmers; et le groupe oriental, subdivisé en deux sous-groupes: celui du Sud (Jaraï, Radeb), fortement imprégné de cham, et celui du Nord (Sedang. Bahnar), qui ne trahit pas sensiblement cette influence. On a pu se demander si les Jaraï-Radeh étaient des Chams plus ou moins agglutinés avec les sauvages voisins, ou des sauvages plus ou moins assimilés par les Chams: la dernière hypothèse semble la plus probable. Cette influence assimilatrice, partant du Khanh-hoa, se serait propagée au Nord-Ouest, le long du Song-Ba. C'est précisément sur cette ligne que se trouvent les tours chames dont il a été question plus haut. Telles sont les données linguistiques: elles laissent intacte la question ethnographique, dont la solution demande une enquête beaucoup plus approfondie. Mais c'est beaucoup d'avoir éclairé les éléments du problème et établi une base solide pour les recherches ultérieures.

Au mois de juillet, M. le capitaine DE LAJONQUIÈRE s'est rendu au Cambodge, dont il avait pour mission de dresser l'inventaire archéologique. Il s'est acquitté de cette tâche avec toute la conscience et la sagacité dont il avait fait preuve jusqu'ici, et aussi avec un dévouemen qu'aucune difficulté n'a rebuté. Accompli en six mois, durant la mauvaise saison, à travers des forêts inondées et des régions dépeuplées, ce travail est une contribution doublement méritoire à l'œuvre de l'Ecole. M. de Lajonquière a, en outre, rapporté environ 60 estampages d'inscriptions et une collection d'objets préhistoriques, trouvés à Samrong-sen, dans la province de Kompong-Chnang.

Qu'il me soit permis de signaler à ce propos l'intérêt d'une exploration mé:hodique des stations préhistoriques existant en Indo-Chine. On en a signalé au Cambodge, dans la province de Kompong-Chnang et sur le bord des lacs; au Laos, dans les environs de Luang-Prabang ; au Tonkin, dans les grottes de Tu-yên-quan, et à Long-po, poste situé sur le Fleuve Rouge, à la frontière du Yunnan. Il en existe probablement d'autres encore, notamment dans les grottes du Haut-Tonkin. Les gisements connus ont été fouillés sans règle et sans méthode: il serait temps de soumettre à un examen scientifique ces intéressants témoins des époques lointaines de l'Indo-Chine.

Notre correspondant, M. le Dr GAIDE, qui continue avec un zèle infatigable ses recherches ethnographiques, nous a adressé deux rapports pleins de faits et d'observations solides.

Le premier, intitulé Rapport ethnographique sur la région sud-ouest du Yunnan et considérations générales sur les principaux éléments ethniques de la Chine méridionale et du Nord de l'Indo-Chine (1er février 1900), complète un rapport antérieur sur les populations comprises entre la rive droite du Mékong et la frontière sino-birmane, et résume en un tableau d'ensemble la composition ethnique de la région indiquée. Le second, intilulé La frontière sino-laotienne et sino-tonkinoise du Mékong au Fleuve Rouge (1er juillet 1900),

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