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En dépit de quelques obscurités de détail, le sens général est clair: il s'agit d'un sacrifice offert à Çiva, sous le nom de Bhadreçvarasvamin, par le mahārāja Bhadravarman ou un de ses descendants.

Les caractères de l'écriture permettent une détermination chronologique assez précise. Ils sont analogues à ceux que présentent, dans l'Inde, les inscriptions des Pallavas, des Vakatakas, des Kadambas; à Bornéo, celles de Koetei; à Java, celles de Tjampea, Bekasih et Djamboe (1). L'inscription de Cho-dinh date donc approximativement de 400 A. D.

Nous allons faire connaître deux inscriptions inédites de la même époque. Ni l'une ni l'autre n'est datée, mais l'écriture offre les mêmes caractères que celle de la précédente les lettres sont très anguleuses; les sommets de chaque signe sont surmontés d'un petit rectangle; le virama n'est pas encore usité, et la lettre sans voyelle, à la fin d'une proposition, a la forme d'un caractère plus petit ascrit à droite de la lettre précédente et au-dessous de la ligne (2) ; l'i n'est pas encore un cercle, mais une courbe ouverte; l'o a une double forme, l'une de deux petits traits rectilignes tombant verticalement des extrémités du rectangle terminal, l'autre de deux courbes divergentes surmontant le même rectangle; l'a et l'e sont marqués par des traits courts; l'r est une simple ligne verticale, etc. (3)

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Cette inscription (*) est gravée sur un rocher appelé Hon-cuc, au bord du Song Thu-bong, sur le territoire du village de Chim-son, huyện de Duy-xuyên, province de Quang-nam, à environ 28 kil. S.-S.-O. de Tourane. Les caractères

(1) Voir les observations de Bergaigne, I. S. C. C. pp. 203-205.

(2) Voir notre seconde inscription: A, 1, siddham ; 3, pañcamam, anudhyātam ; 10. syāt ; B, 1, 2, syat. Nous transcrivons cette forme spéciale de lettre par un caractère ordinaire suivi d'un ardhadanḍa' pour marquer l'arrêt du sens.

(3) Nous avons suivi l'usage établi par MM. Bergaigne et Barth (I. S. C. C., p. 6-7) : « Les lettres et les signes tombés, mais de restitution facile, sont placés entre parenthèses ; les restitutions d'un caractère plus conjectural sont mises entre crochets. De même dans la traduction, ce qui est de conjecture pure est entre crochets; les parenthèses désignent les mots qui ont dù être ajoutés au texte commne remarques, ou pour satisfaire aux exigences de la construction française.» A ces conventions nous croyons utile d'ajouter les suivantes: 1o Les groupes lisibles, mais dont l'usure de la pierre a pu altérer la forme en leur ôtaut certains traits essentiels, dont par conséquent la lecture est conjecturale, sans être à proprement parler, une restitution, seront transcrits en italique; 2o la pause marquée, dans le texte, par l'espacement des mots ou la forme particulière de la consonne finale (cf. la note précédente) sera notée, dans la transcription, par un ardhadaṇḍa 1; 3o les akṣaras illisibles sont remplacés par autant de points que la transcription aurait exigé de lettres; lorsque l'étendue des lacunes rend cette convention inapplicable, le nombre probable des syllabes manquantes est indiqué en note. (4) Le fac-simile en a été fait d'après l'estampage pris par M. Camille Paris et déposé à la Société Asiatique.

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