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Généralités et divers

Actes du douzième Congrès international des Orientalistes. Rome, 1899. Tome 1er. Résumé des Bulletins. Inde et Iran. Florence, 1901, in-8°.

Le douzième Congrès international des Orientalistes s'est tenu à Rome du 4 au 15 octobre 1899. Le seul volume publié jusqu'ici des Actes du Congrès porte la date de 1901: les suivants paraîtront sans doute après le treizième Congrès, qui va s'ouvrir dans quelques mois. Le Comité se compose évidemment d'hommes réfléchis, qui ne veulent rien précipiter. Mais en ce cas, n'aurait-il pas mieux valu commencer la publication par les mémoires scientifiques? On eût attendu avec plus de patience le texte officiel et complet des discours, adresses, télégrammes, toasts en prose et en vers, qui sont l'ordinaire accompagnement de ces assemblées. Ce n'est pas que nous soyons insensible au charme du latin cicéronien de M. Baccelli, ministre de l'instruction publique, à l'éloquence chaleureuse de M. de Gubernatis ou à la poésie de M. Léopold de Schroeder; nous avouons même regretter l'absence du toast sanskrit traditionnel du Prof. Deussen. Mais peut-être aurait-on pu construire le temple, avant d'édifier ces propylées enguirlandées.

Nous ne pouvons toutefois que noter avec reconnaissance ce passage du discours prononcé à la séance d'inauguration (4 octobre 1899) par M. Senart, membre de l'Institut, délégué de la France: «En cette année même, sous l'inspiration éclairée du Gouverneur de l'Indo-Chine française s'est fondée à Saïgon la Mission archéologique permanente de l'Indo-Chine, qui a été placée sous le patronage scientifique de l'Académie des Inscriptions de l'Institut de France. Placée comme au point de rencontre des deux civilisations différentes qui l'ont successivement pénétrée, la presqu'ile indo-chinoise fait entre elles comme un trait d'union. La Mission, en préparant, en accélérant, soit au point de vue archéologique, soit au point de vue linguistique, l'étude du passé indo-chinois, ne manquera pas de tourner tour à tour ses regards et ses recherches vers les deux foyers d'antique culture qui s'appellent l'Inde et la Chine. Ce sera là, Messieurs, si vous le voulez bien, notre don de joyeuse arrivée pour ce culte des lettres orientales, que nous nous proposons tous ici de faire plus actif et plus large. »

La plupart des questions qui intéressent le monde des orientalistes ont eu leur écho au Congrès de Rome. Ce nous est une occasion de les passer en revue.

Association internationale pour l'exploration archéologique de l'Inde. — Le Congrès de Paris (1897) avait exprimé le vœu qu'il fût fondé une Association internationale pour l'exploration archéologique de l'Inde, et nommé, pour travailler à la réalisation de ce vœu, une commission composée de Lord Reay et Sir A. Lyall (Grande Bretagne), MM. Bühler (Autriche), Kern (Pays-Bas), Serge d'Oldenburg (Russie), Pischel (Allemagne), Pullé (Italie), Senart (France), auxquels fut adjoint plus tard M. Lanman (Etats-Unis). Aussitôt après le Congrès, cette commission fit parvenir au Gouvernement de l'Inde un memorandum pour soumettre à son approbation le plan de la future société. Une réponse en date de 14 juillet 1898 fit connaître que le vœu du Congrès avait reçu « l'accueil le plus cordial ». En conséquence le Congrès de Rome a déclaré définitivement fondée l'Association internationale pour l'exploration archéologique de l'Inde. Elle comprend des comités nationaux ou locaux et un Comité central qui a son siège à Loudres. Le Comité central a pour président le président en exercice de la Royal Asiatic Society; il comprend un représentant du Gouvernement de l'Inde, des représentants du Comité national anglais et les présidents des Comités nationaux étrangers. Le Comité central se concertera avec le Gouvernement de l'Inde, qui se réserve, comme il est naturel, le droit d'autoriser préalablement les explorations proposées. Tous les objets d'importance historique ou archéologique découverts au cours des fouilles seront réservés au Gouvernement.

Bibliographie indienne.

- Le Prof. Ernst Kuhn a soumis à la 6e section du Congrès un projet de Bibliographie indienne. M. Burgess de son côté avait eu l'idée d'une Bibliographie

orientale (voir p. 1-4 du même volume). La] section s'est trouvée d'accord sur deux points : 10 la bibliographie devra être restreinte à l'Inde; 2o elle devra être en anglais. Un comité a été nommé pour étudier les détails du projet: il se compose de MM. Senart, Kuhn, Scherman, Rhys Davids, Williams Jackson et Sir Raymond West.

Sanskrit Epic Society. La Ge Section a approuvé la fondation d'une Société pour la publication des poèmes épiques sanskrits, dont le premier travail devra être une édition du Mahabharata dans la recension du Sud.

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Dictionnaire sanskrit-chinois. M. Takakusu a fait connaitre son intention de publier, avec M. Banyu Nanjio, un Dictionnaire sanscrit-chinois et chinois-sanscrit. Le vœu suivant, proposé par M. Senart, a été adopté : « Le Congrès, considérant la haute importance qui s'attache à l'œuvre projetée par MM. Takakusu et Bunyu Nanjio et les garanties de compétence offertes par les travaux antérieurs de ces savants, souhaite vivement le succès de leur plan et fait appel en sa faveur au concours le plus bienveillant des gouvernements et des institutions savantes >>.

Exploration archéologique de l'Asie centrale. La 6e section a vivement applaudi l'exposé des résultats de la mission Clementz dans le Turfan et approuvé une proposition de M. Senart tendant å prier le Gouvernement russe d'envoyer en Asie centrale une mission outillée pour un plus long séjour, et qui ferait une recherche méthodique de tous les documents archéologiques, épigraphiques, paléographiques, qui ont pu s'y conserver.

Cartographie de l'Inde. La 6e section adresse un vœu aux gouvernements et aux corps scientifiques, pour qu'ils veuillent bien aider à la publication de l'Atlas complet des cartes exécutées par M. Pullé et soumises par lui au Congrès.

Transcription du chinois. - La 4e section a entendu le rapport de la commission nommée par le xie congrès pour l'élaboration d'un système unique de transcription du chinois. M. Paul Boell a soutenu cette extraordinaire opinion « qu'il vaut mieux laisser à chaque écrivain la liberté de choisir la transcription qui répond le mieux à ses goûts ». Ecartant à la fois cette solution fantaisiste et l'idée impraticable d'une notation internationale unique, la section a exprimé le vœu « que chaque pays fixe un système unique et officiel de transcription des sons chinois; ces différentes transcriptions seront réunies dans un manuel international ». On sait que ce vœu a déjà été réalisé par le Gouvernement français.

Passons maintenant aux mémoires présentés au Congrès.

M. Victor HENRY annonce qu'il a découvert une nouvelle « devinette » dans le Rg-Veda, 1, 152,2: triráçrim hanti cáturaçrir ugró, « le carré abat le triangle ». Le carré est, bien entendu, le soleil, qui est appelé ailleurs catuḥsrakti (Çat. Br. xiv. 3, 1, 17). Or, si le disque du soleil est un carré, il est « logique, naturel et presque nécessaire » que le dernier quartier de la lune soit un triangle. Le sens de l'énigme est donc : << la lune décroissante périt sous les coups du soleil ».

M. L. FEER donne une analyse du recueil intitulé Vratāvadānamālā ou (d'après un de ses épisodes) Suvarnavarṇāvadāna.

M. KIRSTE propose de modifier l'ordre alphabétique appliqué dans le Dictionnaire de Pétersbourg et de placer dorénavant l'anusvåra et le visarga entre les voyelles et les consounes. Le Congrès a reculé devant cette motion révolutionnaire.

M. H. FROIDEVAUX parle des relations des Français avec le roi de Kandy (Ceylan) en 1672. Mine Emmeline M. PLUNKET propose une explication astronomique de quelques hymnes védiques.

M. Gerson DA CUNHA fait une communication sur les médailles de couronnement des rois de Vijayanagar.

M. PAVOLINI démontre que la version jaina (Commentaire de Devendra sur l'Uttarādhyāyanasūtra = Jacobi, Erzähl. in Mahar., 34-55) de la légende des quatre Pratyekabuddhas (Kumbhakārajātaka, No 408) dérive de la version buddhique.

M. HÖRNLE Communique une note sur la collection anglaise des antiquités de l'Asie centrale. M. LUDWIG dénonce des interpolations qu'il croit avoir découvertes dans le Mahābhārata (Sabhap. XII sqq.).

M. E. LA TERZA s'efforce de prouver que le grammairien Bhartṛhari, auteur du Vūkyapȧdiya n'est pas le même que l'auteur des Centuries.

Comme on le voit par ce rapide aperçu, les mémoires lus devant le Congrès ne surpassent guère en importance la moyenne des articles qui paraissent en temps ordinaire dans les revues orientales. L'intérêt du Congrès de Rome n'est pas là: il est dans le développement prononcé du travail collectif et organisé. De vastes entreprises, qui dépassent l'effort individuel ou même national, s'élaborent dans ces grandes assises de l'orientalisme et marchent, de congrès en congrés vers leur accomplissement: encyclopédie musulmane, exploration archéologique de l'Inde, bibliographie orientale, édition critique des poèmes épiques sanskrits, etc.

Il semble que la philologie orientale s'achemine délibérément vers un état nouveau où l'entente des savants fixera les objets à atteindre, répartira les travaux à faire et constituera une sorte de grand atelier international dont les membres concourront, sans perte de temps et d'efforts, à l'exécution d'un plan général librement accepté. Les Congrès des Orientalistes sont les étapes de cette heureuse évolution: c'est pourquoi il convient de suivre leurs travaux avec la plus sympathique attention.

L. F.

M. WINTERNITZ. Die Flutsagen des Alterthums und der Naturvölker. (Mittheilungen der anthropologischen Gesellschaft in Wien, Bd. 31, Heft 6, 1902).

Etude comparative des légendes relatives au déluge chez les Sémites, les Hindous, les Grecs, les Perses, les Chinois, les Scandinaves, les Celtes, les Finnois et chez les Naturvölker : Dayaks, Esquimaux, Algonquins, Caraïbes, etc. La liste de M. W. comprend 72 numéros. Il en retranche d'abord les « légendes du déluge improprement dites » : récits consistant en simples descriptions de phénomènes naturels extraordinaires; légendes locales imaginées pour expliquer certains faits géographiques ou géologiques; mythes cosmogoniques; tradition chinoise sur Yü, qui n'est point une légende du déluge, mais bien d'un héros civilisateur. Quant aux autres, M. W. les divise en deux classes: les légendes sans héros, et les légendes avec un héros, et il compare ces dernières, qui sont de beaucoup les plus nombreuses, en distinguant les différents éléments du récit: 1. cause du déluge; 2. le déluge, comment il a lieu; 3. son extension; 4. le héros sauvé; 5. moyen de salut (arche, bateau); 6. prédiction du déluge et avertissement donné au héros; 7. « semence de vie » (animaux, plantes) qu'il emporte avec lui; 8. durée de l'inondation; 9. fin de l'inondation et comment le héros l'apprend; 10. sort du héros et de l'humanité après le déluge.

De la comparaison des différentes versions ressort pour M. W. cette conclusion que toutes ces traditions sont d'origine sémitique: de la Babylonie, leur pays d'origine, elles ont passé chez les Israélites, les Hindous, les Grecs, les Perses; plus tard les missionnaires chrétiens ont propagé la légende biblique chez les peuples sauvages de l'Amérique et de l'Océanie. La thèse de l'emprunt est fortifiée par ce fait que la tradition du déluge n'est pas universelle, comme on l'a prétendu à tort.

Quant à l'origine de cette tradition, il ne faut la chercher ni dans un déluge réel, dont l'impossibilité est démontrée, ni dans un mythe solaire, mais dans des légendes locales, nées d'évènements locaux, et que l'imagination des hommes a transformées en légendes cosmogo

niques.

L. F.

CHRONIQUE

Ecole Française d'Extrême-Orient.

INDO-CHINE

Par décision du Gouverneur général, le siège de l'Ecole Française a été transféré de Saigon à Hanoi. Un arrêté, en date du 10 mars 1902, a ouvert un crédit de 10,000 8 pour le commencement des travaux de construction de l'immeuble destiné à l'Ecole.

· Par plusieurs arrêtés, dont on trouvera le texte ci-après, M. le Gouverneur général a créé un poste de Directeur-adjoint et une succursale de l'Ecole Française d'Extrême-Orient à Paris; nommé M. Foucher Directeur-adjoint; institué une classe de correspondants de l'Ecole Française et sanctionné officiellement le projet d'un Congrès d'Orientalistes à Hanoi au mois de décembre prochain. En signant ces arrêtés avant son départ, M. Dou:ner a voulu donner un dernier témoignage d'intérêt à une institution, qui, créée par sa volonté et fortifiée par sa sympathie, tiendra à honneur de rester toujours attachée à son fondateur par le lien d'un reconnaissant et fidèle souvenir.

M. A. Foucher, Directeur-adjoint de l'Ecole Française est parti pour la France le 23 février. Les lecteurs de ce Bulletin, publié par ses soins pendant toute une année, et les visiteurs du Musée installé avec tant de goût à Saigon, ont pu apprécier les heureux effets de sa direction et se réjouiront avec nous de la décision qui garantit à l'Ecole la continuation de services si hautement appréciés.

M. Pelliot, professeur à l'Ecole Française, a été nommé par S. M. l'Empereur de Russie chevalier de l'ordre de Sainte-Anne.

-M. de Barrigue de Fontainieu, pensionnaire de l'Ecole française, s'est embarqué le 22 février pour l'Inde méridionale, où il se propose d'étudier les cultes populaires et le mouvement des idées religieuses.

— M. Cl.-E. Maître, pensionnaire de l'Ecole, a quitté Hanoi le 27 mars pour se rendre au Japon et y poursuivre les études qu'il a commencées sur ce pays avec l'Art du Yamato.

M. H. Parmentier, architecte, pensionnaire de l'Ecole, est parti pour l'Annam le 26 mars, accompagné de M. Carpeaux, en vue de continuer la préparation de l'Inventaire descriptif des monuments chams

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Bibliothèque. M. le Lieutenant-Gouverneur de la Cochinchine a fait don à notre bibliothèque de plusieurs ouvrages publiés aux frais du Gouvernement de la Cochinchine. Cet envoi comprend notamment la collection de l'Annuaire de la Cochinchine, les Contes james de Landes, les dictionnaires annamites de Taberd et de Paulus Cua, etc.

Le Conseil Colonial a également autorisé l'administration à disposer, en faveur de notre bibliothèque, d'un exemplaire de la Flore forestière de Cochinchine, du Dr Pierre, à l'exception des deux premiers fascicules actuellement épuisés.

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La Société Impériale Russe d'Archéologie a fait don à l'École de la collection de ses Mémoires (1886-1901).

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Le « Séminaire pour les langues orientales de l'Université de Berlin, dirigé par le Dr Edouard Sachau, nous a offert la première section de ses Mittheilungen (Ostasiatische Studien, 1898-1901, 4 vol.).

L'Inspecteur général des douanes chinoises nous a envoyé les deux fascicules suivants: 10 Statistical Series. No 2. Customs Gazette, No CXXXII, October-December 1901.

Shanghai 1902; -2° Special Series. No 2. Medical Reports, for the half year ended 30 th September 1900. 60 th issue. Shanghai, 1902.

M. Chéon nous a fait présent de ses deux derniers ouvrages: Recueil de six textes annamites avec traduction, notes et vocabulaire. Hanoi, F.-H. Schneider, 1902, in-4o, Grammaire chinoise (156 pp. autographiées).

Les éditeurs du Straits Chinese Magazine nous ont fait parvenir, par l'obligeant intermédiaire de M. le Consul de France à Singapour, une collection complète de leur périodique, à l'exception du premier numéro qui est épuisé. Le Straits Chinese Magazine paraît tous les trois mois, en un fascicule d'une quarantaine de pages; le prix de souscription est de 1 $ 50 par an. Comme il arrive souvent en Extrême-Orient, c'est à la volonté persévérante d'une individualité que ce périodique doit d'avoir atteint déjà cinq années d'existence; le Dr Lim Boon Keng, qui est son principal éditeur, rompu aux méthodes européennes, fait partie du Conseil Législatif des Détroits. Le ton en est décidément réformateur, très hostile à l'impératrice douairière ; la tentative de K'ang Yeou-wei ne rencontre pas une approbation sans réserve, mais une planche donne le portrait du jeune empereur entouré des photographies des proscrits de septembre 1898; les idées en un mot sont celles qu'on peut attendre de Chinois très Chinois, mais sujets britanniques, nés et élevés hors de Chine. Cette influence du milieu se traduit encore par une gallophobie qu'on qualifierait d'enfantine, si ses diatribes n'étaient à l'unisson des plus graves feuilles anglo-saxonnes de l'Extrême-Orient. Quoi qu'il en soit, la tentative est intéressante ; la rédaction fort honorable est variée: on y voit figurer, à côté d'apôtres de la jeune Chine, tel ancien élève du Dr Legge au temps où il évangélisait Malacca, vers 1840. La science a quelque chose à attendre des Chinois d'Indo-Chine; l'un deux, le Foukienois Taw Sein Ko, s'est déjà fait un nom dans les études birmanes.

Nous avons reçu de M. Vissière la première livraison de son « Recueil de Textes à l'usage des élèves de l'Ecole spéciale des Langues Orientales vivantes. » Le fascicule qui vient de paraître contient des textes en langue orale, des extraits de journaux, des documents officiels, des traités, des lois, etc.

M. Ling Fou-Ting, ancien élève de la mission impériale à Paris, nous a envoyé de Fou-tcheou une belle édition du, Mong kou yuan leou, la traduction chinoise de l'Histoire des Mongols de Sanang Setsen.

Musée. M. le Gouverneur général a bien voulu nous autoriser à faire entrer au Musée une vingtaine de sculptures cambodgiennes et une inscription qui se trouvaient dans le jardin du Gouvernement général à Saigon. Les sculptures comprennent dix acrotères (nāgas, dvārapālas, etc.), un fragment de linteau, un superbe Garuda entouré de nagas, qui formait sans doute une tête de parapet, une statue de femme portant sur sa coiffure une figure assise dans l'attitude du Buddha, une tête de Buddha, une tête de Brahma cilurmukhi, enfin un de ces cubes de grès (qu'on rencontre souvent dans les ruines cambodgiennes), dont l'une des faces présente une cavité centrale entourée d'une rangée de cavités plus petites.

L'inscription (I, 33) est une stèle provenant de Thap-Muoi (Cochinchine) et qui a été conservée successivement au Palais du Gouverneur, puis à l'ancien Musée de Saigon, d'où elle était retournée au Palais du Gouverneur (Aymonier, Cambodge, I, 140).

Le même Musée contenait une autre stèle, d'origine incertaine, qui, selon un bruit reproduit sous toutes réserves par M. Aymonier (Cambodge, I, 13) aurait été rapportée de Lovek par Doudart de Lagrée en 1866. Elle se trouvait dernièrement au Jardin Botanique d'où elle a été transférée au Musée de l'Ecole (I. 31.)

M. de R. nous a adressé une nouvelle série d'objets ethnographiques provenant de la tribu des Battah (Indes Néerlandaises): armes, instruments de musique, jouets et deux manuscrits de médecins.

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