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çaka 791 (1), la restitution à Suryavarman ler d'un autre nom, Jayavīravarman, qu'il a porté avant de régner et encore trois ans au moins après son avènement, la démonstration que deux rois de la liste de Bergaigne, Prithivindravarman et Rudravarman II, n'ont pas régné (?).

Dans tout cela, les erreurs de détail sont rares et légères : Pārvatī « épouse de Vishņu » (p. 52) est un simple lapsus; cakrin traduit par « l'agent, le Seigneur » (p. 69), en est un autre; que Bahula deb soit une « corruption » de Baladeva (p. 68), aurait besoin d'être prouvé; tri suffit à montrer que les noms de nombre cités à la page 61 ne sont pas tirés du pāli, etc. Une seule est plus grave: M. Aymonier rejette avec raison comme étant de « fantaisie pure » (p. 49) les étymologies qui ont été données du mot khmer vraḥ ou braḥ, qui signitie << sacré ». Mais il en commet une lui-même qui ne vaut guère mieux, quand il insiste sur << son identité presque absolue avec la première syllabe du nom divin sanscrit Brahma (n) ». Il y a là une simple illusion de transcription. En réalité, les deux n'ont de commun que ra : la première lettre du terme khmer est un v, à toutes les époques où l'écriture ne confond pas le v et le b, et la dernière est un visarga, de rigueur en toute position dans les anciens textes et organiquement distinct du h du nom sanscrit. Le plus sûr est d'y voir un mot indigène. Sa présence en siamois ne prouve nullement en faveur d'une origine sanscrite; car on ne serai pas arrivé de part et d'autre à lui infliger la même déformation, et c'est évidemment du khmer qu'il a passé dans le thaï.

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Après les inscriptions, les monuments. Les plus somptueux, les merveilles d'Angkor, qui sont en territoire siamois, sont réservés pour le troisième volume; mais, déjà dans celui-ci, il y en a de premier ordre, comme ceux de Kohkér, de Prakhan, de Bêng Méaléa. M. Aymonier les relève et les décrit tous, province par province, depuis les groupes qui couvrent des kilomètres carrés jusqu'aux moindres vestiges d'un ancien établissement. Dans la première partie du volume, il leur a d'ailleurs consacré une étude d'ensemble, où il traite de leurs diverses sortes, de leur chronologie certaine ou probable, de leur répartition, des matériaux qui entraient dans leur construction, des principes et des procédés suivis ou employés par les architectes. Tous ces monuments sont brahmaniques ou, du moins, n'ont rien de particulièrement bouddhique, ni dans l'ensemble, ni dans la décoration. Encore plus que dans les inscriptions, le rôle du bouddhisme paraît ici singulièrement effacé. Dans ces groupes immenses d'édicules, de tours, de galeries qui se coupent et se croisent et ne conduisent qu'à d'obscurs et étroits réduits, la place d'un autel ou d'une idole, on cherche vainement ce qui était le centre essentiel d'un établissement de l'ancien bouddhisme, la salle de réunion où se tenait la dharmasābhā, dont il est tant question dans les Jātakas. Il faut croire que celle-ci, là où elle existait, ainsi que les salles mentionnées dans les inscriptions à propos des sanctuaires brahmaniques, salle des pèlerins, salle des musiciens, des danseuses, réfectoire, etc., étaient des constructions en bois édifiées dans les cours ou préaux de ces vastes enceintes. Un caractère négatif et que M. Aymonier aurait pu relever est l'absence complète du stupa, le monument bouddhique par excellence. Il y a bien au Cambodge des stūpas d'une certaine espèce et parfois d'assez grande dimension, comme les « pyramides » de Pnom Penh ; mais ils sont modernes (3) et d'importation siamoise. Il n'y en a point d'anciens (4). Évidemment le type primitif n'était plus guère en usage

(1) P. 422. — La discussion est malheureusement obscurcie par une faute d'impression, la date de l'avènement de Jayavarman II donnée comme çaka 824, au lieu de 724.

(2) J'avais fait moi-même déjà des réserves à ce sujet : Notices et extraits, t. xxvII, p. 123 et 359.

(3) Il y a des stūpas de forme plus ancienne au Laos, par exemple le Tat Luong de Vien Chan; ils paraissent être imités de ceux de la Birmanie et, par là, se rattacher à ceux du Nord de l'Inde et du Népal.

(4) Par une singulière coïncidence, à l'exception du Boro Boedoer qui, par le dessin général, mais par la seulement, est un stūpa, il n'y a en a pas non plus à Java.

dans le bouddhisme qui est venu s'établir dans le bassin du Mékhong. Et pourtant M. Aymonier a raison de croire que la secte est ancienne au Cambodge, plus ancienne que beaucoup de ces monuments. Seulement, ce bouddhisme était celui de l'Inde, qui, comme dévotion populaire, ne s'est jamais bien dégagé de l'ancienne religion et des cultes ambiants. Encore aujourd'hui, tel qu'il règne dans le pays, il diffère sensiblement, chez la masse du peuple et même chez beaucoup de bonzes, de l'orthodoxie singhalaise qui s'y est superposée depuis plusieurs siècles, et, pour ma part, je n'ai aucune peine à imaginer dans le passé une population vaguement bouddhiste ayant pour lieux de culte ces sanctuaires de Çiva et de Vişņu. M. Aymonier a reproduit in extenso les réflexions présentées autrefois à ce sujet par M. Senart en traitant de l'inscription de Srei Santhor (1); il lui eût été facile de trouver encore d'autres témoignages de ce syncrétisme. Je me contente de lui en signaler un que j'emprunte à sa dernière publication et que je me permets de lui recommander pour le prochain volume.

L'inscription de Sdok Kak Thom, qu'il a traduite en grande partie dans le Journal asiatique (2), est à première vue aussi brahmanique et peu bouddhique que possible. Ce n'est qu'une longue énumération de lingas et de quelques autres idoles érigés et dotés pendant plus de deux siècles par les membres d'une famille de brahmanes et par les rois leurs patrons. Ces brahmanes, qui étaient les desservants du dieu royal, on ne sait pas trop ce qu'il faut entendre par là, mais on peut songer à un culte comme celui de Rome et d'Auguste, — constituaient un mātṛivamça, « une famille par la mère », où la succession allait non pas du père au fils, mais de l'oncle au fils de la sœur; et si la succession se faisait ainsi, c'est qu'il n'avaient eux-mêmes pas d'enfants, qu'ils étaient des religieux ayant fait vou de célibat. Ce qui le prouve, c'est que l'un d'eux, Sadaçiva, est relevé de ce vou par le roi Suryavarman ler, qui lui « fait quitter l'ordre » (littéralement, parait-il, <«<lui fait quitter l'habit ») (3), pour lui donner en mariage sa propre belle-sœur. ici, nous ne sommes plus sur le terrain brahmanique. Le brahmanisme, ou l'hindouisme, si l'on veut, connait le vœu de célibat et aussi des associations religieuses où ce vœu est observé; mais les fonctions de prêtre n'y sont pas régulièrement liées à ce vœu, ce serait plutôt le contraire; surtout il ne connaît pas cette intervention de l'autorité royale dont nous avons l'exemple ici. Tout cela, par contre, se rencontre dans l'ordre bouddhique. Je me garderai pourtant d'affirmer que Sadáçiva était bouddhiste, comme son roi l'était certainement; je dirai seulement que l'ordre auquel lui et ses prédécesseurs ont appartenu était calqué sur l'ordre bouddhique et y ressemblait autant qu'une chose peut ressembler à une autre. Et, partant de là, nous pouvons faire un pas de plus. Ce n'est pas seulement; comme ici du IXo au XIIe siècle, que nous trouvons cette organisation de la vie religieuse: bien auparavant, nous voyons que les ministres et gurus des rois appartiennent régulièrement à un mātṛivança, et cela, non pas, comme on pourrait le croire, parce que la société en général aurait été régie par le matriarcat, mais, comme nous le savons maintenant, parce que ces personnages, tout revêtus de charges profanes qu'ils fussent souvent, étaient célibataires par vœu et membres d'un ordre qui suppose l'existence à côté de lui de l'ordre bouddhique, s'il n'était pas cet ordre même.

L'art dont ces monuments sont le produit est entièrement exotique; car les Khmers, auxquels M. Aymonier accorde pourtant de réelles qualités artistiques, n'ont plus su créer ni même conserver, dès qu'ils ont été réduits à eux-mêmes; et il est non moins évident que par son origine, cet art est hindou. Mais de quelle région de l'Inde dérive-t-il? On ne saurait le dire. Fergusson, dont Aymonier reproduit l'opinion, retrouvait l'ordonnance des piliers et des chapiteaux d'Angkor Vat dans les temples du Kashmir. C'était chercher bien loin pour peu de chose.

(1) Revue archéologique, mars-avril 1883. Ici, p. 262 et suiv. Cf. aussi au sujet de ce syncrétisme: H. Kern, Over den aanhef eener buddhistische inscriptie uit Battambang dans les Verslagen en Mededeelingen de l'Académie d'Amsterdam, 1899, p. 65.

(2) Janvier-février 1901.

(3) Ibidem, p. 35.

Heureusement, et sans rien préjuger quant à l'origine première, on voit mieux quelle a dû être l'avant-dernière étape. C'est dans l'Archipel, en effet, à Java et à Bali, que se rencontrent la plupart des caractères et des éléments de cette architecture. La tour à section carrée, avec son faite voûté en encorbellement, a de proches parentes à Bali; la tjangt javanaise est le type de la pyramide à étages et à plan cruciforme du Cambodge; de part et d'autre, on a l'entente des lignes horizontales, terrasse, corniche, architrave, que l'Inde s'est toujours ingéniée à tordre et à couper; de part et d'autre, c'est un art en quelque sorte brahmanique à l'usage de populations en partie bouddhistes; de part et d'autre enfin, cet art paraît avoir ignoré le stupa. Restent à l'actif du Cambodge l'emploi de la statue isolée, à Java, comme dans l'Inde, elle est presque toujours adossée, les dômes ou pinacles composés de quatre têtes gigantesques accolées, motif dont on ne trouve dans l'Inde et ailleurs tout au plus que le germe; enfin le goût du colossal, réalisé d'ordinaire par l'amoncellement, mais parfois aussi se traduisant en des conceptions d'une vraie et incomparable grandeur. Le côté faible est l'exécution. M. Aymonier, qui a vu Angkor et à qui l'on pardonnera volontiers d'en être resté ébloui, ferme un peu les yeux sur cette faiblesse, quand il revendique pour cet art une supériorité absolue sur celui de l'Inde et de l'Archipel, sans même faire des réserves pour la sculpture. A dire vrai, celle-ci n'a gardé quelque chose de sa distinction native que dans la décoration, quand elle traite le motif végétal, parfois aussi le motif animal; quand elle s'attaque à la figure humaine, elle ne produit guère, autant que je sache, que des magots. M. Aymonier parle souvent de belles statues; il aurait bien dù nous les montrer.

Ici, je touche à la partie faible de l'ouvrage, la partie figurée. On voit trop qu'à l'époque où M. Aymonier a réuni ses matériaux, chaque explorateur n'était pas encore doublé d'un photographe. A part les 14 cartes hors texte, qui sont excellentes et nous auraient rendu grand service quand nous travaillions, Bergaigne et moi, sur les inscriptions, à part aussi les plans et croquis de monuments (je ne parle pas des vues restaurées), qui sont les bien venus, l'illustration est insuffisante et médiocre. Prise de côté et autre, parfois sans rapport avec le texte, elle n'en est nullement le commentaire, et il eut mieux valu la supprimer.

A. BARTH. [Extrait du Journal des Savants, juillet 1991.]

H. MANSUY.- La Nature des roches employées dans la construction des monuments anciens de l'Indo-Chine. (Bull. écon. de l'Indo-Chine, 1er déc. 1901).

Après avoir examiné au point de vue lithologique environ 30 monuments anciens du Cambodge et de l'Annam, M. Mansuy arrive à cette conclusion que, « à quelques exceptions près, les roches employées dans la construction de ces monuments sont des grès de composition variable, parmi lesquels prédomine un grès porphyrique à grains plus ou moins fins, où l'on retrouve les minéraux essentiels des roches cristallines qui présentent un si grand développement dans la partie méridionale de l'Indo-Chine, c'est-à-dire les granulites et les microgranulites. » Les grès des monuments du Cambodge et de l'Annam sont d'une composition identique. On n'a pas fait usage du calcaire dans ces anciennes constructions, bien que d'importants gisements de cette roche se rencontrent dans la colonie. Une stèle inscrite de Po Nagar de Nhatrang parait être faite d'une roche basique. Deux stèles de Phnom Penh sont en schiste ardoisier noir (phyllade).

L. F.

Inde

Caroline FOLEY RHYS DAVIDS. -- Notes on early economic conditions in Northern India. (Journ. Roy. As. Soc., oct. 1901, pp. 859-894).

Recueil de références, tirées de différentes sources et relatives à l'économie rurale, à l'industrie et au commerce, aux méthodes et aux moyens d'échange, à la valeur des marchandises et des services dans l'Inde ancienne. « Si fragmentaire et tentative que soit l'ensemble de matériaux présenté ici, je n'aurais pu le réunir sans l'aide des notes manuscrites de mon mari sur le Dictionnaire de Childers. La nécessité d'un nouveau dictionnaire se fait de plus en plus sentir; il est seulement regrettable que les Bodhisats, dans le rôle de divinités des arbres, n'indiquent plus les trésors enfouis à leurs pieds. » Nous nous associons complètement au vœu discrètement exprimé ici, en remarquant toutefois que les Bodhisats répondent encore aujourd'hui souvent, quand on prend la peine de leur demander une réponse.

L. F..

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B. PURNA CHANDRA MUKHERJI. A Report on a tour of exploration of the Antiquities in the Tarai, Nepal, the region of Kapilavastu (février et mars 1899), avec préface de M. V. A. SMITH. Calcutta, 1901. In-40, 60 pp., 32 pl. (Vol. XXVI, part 1, des Imperial Series de l'Archæological Survey).

Ceci pourrait s'intituler: comment on continue à gàter un admirable terrain de fouilles et de recherches. S'il en était un qui promît merveille, c'était assurément, depuis la découverte du lieu de naissance du Buddha, toute cette région du Téraï népalais: il ne ne nous en est encore venu jusqu'ici que matière à déception et à regrets. On se rappelle les lamentables et incompréhensibles divagations du Dr Führer: voici qu'à présent le bon babou archæologist P. C. M. entremêle de ses fantaisies chronologiques le récit d'une excursion de deux mois à peine, exécutée sous la surveillance ombrageuse, mais lointaine, du L1-col. Waddell. Il a naturellement retrouvé Kapilavastu, comme cela, « presque à première vue » (almost at first sight), de même qu'il nous a dit avoir découvert Kusināra; et il a employé six semaines à gratter la terre de ci de là, à sa manière, comme nous l'avions déjà vu faire à Patna, non d'ailleurs sans mettre au jour des choses intéressantes: et c'est justement là ce que nous lui reprochons. Nous ne prétendons pas que dans les mêmes circonstances personne eût pu mieux faire; nous soutenons seulement qu'il valait mieux ne rien entreprendre, puisqu'on ne devait rien finir. Tant que les gouvernements de l'Inde et du Népal et encore l'Indian Exploration Fund, qui ont ici devant eux une si belle tâche et, comme le dit avec raison M. V. A. Smith, d'un intérêt si universel, ne se seront pas mis d'accord pour mener une suite de campagnes archéologiques régulières et vigoureuses, qu'on laisse dormir en paix les tumuli enfouis sous la brousse fièvreuse du Téraï! Les publications du genre de celle-ci n'auront, en attendant, d'autre usage que de mettre les futurs explorateurs méthodiques au courant des dégâts que nous avons commis.

Notons dans la préface de M. V. A. Smith une théorie nouvelle, d'après laquelle le Kapilavastu de Fa-hien ne serait pas le même que celui de Hiuen-tsang, ce dernier étant à Tilaūra-Kot et le premier à Piprāva, à une quinzaine de kilomètres l'un de l'autre. L'hypothèse est ingénieuse : mais résisterait-elle à une exploration sérieuse du terrain?

A. FOUCHER.

Vincent A. SMITH.-The Identity of Piyadasi with Açoka Maurya, and some connected problems. (Journ. Roy. As. Soc., oct. 1901, pp. 827-858).

Dans un premier article (cf. Bulletin, 1, p. 399), M. Smith avait démontré que tous les édits portant le nom de Piyadasi Raja émanaient d'un seul et même souverain. Il s'attache ici

à prouver que Piyadasi est le même qu'Açoka le Maurya, fils de Bindusära Amitraghāta, petitfils de Candragupta, empereur de l'Inde entre 272 et 231 av. J. C. environ. Il n'y a eu qu'un seul Açoka ou Dharmāçoka; le Kālāçoka des chroniques singhalaises est un personnage fictif, inventé pour concilier deux traditions contradictoires sur la date du règne d'Açoka. - M. S. discute ensuite les textes relatifs aux trois conciles et aboutit aux conclusions suivantes : les traditions sur les deux premiers conciles, celui de Rajagṛha, immédiatement après la mort du Buddha, et celui de Vaisāli, un siècle après, n'ont aucune valeur; les conciles de Pataliputra, sous Açoka, et de Peshawar, sous Kanişka, sont probablement réels, mais incertains quant à leur date et à leur œuvre.

L. F.

J. F. FLEET. Notes on Indian history and geography. (Ind. Antiq., xxx, sept. 1901, pp. 369-382).

Identification des noms de lieux mentionnés dans les chartes du roi Vīra-Satyāçrayadeva [Ind. Ant., XIV, 140], dans les chartes fausses de Wadgaon [inéd.], dans les chartes de Karhāḍ, 959 A. D. [Epigraphia Indica, IV, 278]. Notes sur la province de Karahata Karhad, district de Sătără, présidence de Bombay.

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L. FINOT.

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Raṣṭrapalaparipṛechā, Sūtra du Mahāyāna. St Petersbourg, 1904. In-8°, 70 pp. (Bibliotheca Buddhica, vol 11).

La Bibliotheca Buddhica, publiée sous la direction de M. S. d'Oldenburg par l'Académie impériale des Sciences de St Petersbourg, et brillamment inaugurée par le Çikṣa samuccaya de M. C. Bendall, ne se continue pas moins bien par la Rūṣṭrapālaparipṛcchă de M. F. On y retrouve toutes les qualités de lucidité et de précision de l'éditeur des Lapidaires indiens. L'introduction, datée d'une bourgade d'Annam, nous donne tous les renseignements nécessaires sur les particularités grammaticales et métriques du texte. Elle contient encore une suffisante analyse de l'ouvrage qui, dans sa banalité toute buddhique, ne contient guère qu'une liste de játakas et le développement d'un d'entre eux, celui de Punyaraçmi. Signalons toutefois un très curieux passage que l'éditeur a eu grande raison de nous traduire tout au long. C'est une satire violente dirigée contre les vices et les travers de la congrégation buddhique, et le tableau de ses mœurs relâchées n'est que plus piquant pour se trouver ainsi encadré dans un manuel de piété. A. F.

Albert BÜRK. Das Apastamba-çulbasūtra. (Zeitschr. d. Morgenl. Gesell., t. 55, pp. 543-591).

Les Culbasūtras sont les règles rituelles pour la construction de l'autel. M. B. donne le texte de ceux d'Apastamba, avec une introduction sur les origines et le développement de la géométrie indienne. La traduction des sūtras sera publiée ensuite.

H. LÜDERS. - Zur Sage von Rsyacṛnga. (Nachr. v. d. k. Gesell. d. Wiss. zu Göttingen, Phil.-hist. Klasse, 1901, 1, pp. 28-56).

En 1897, M. L. avait publié dans le même recueil un article des plus intéressants, où il démontrait par d'excellents arguments que la légende de Rṣyaçṛnga, telle que la donne le

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